Le Haut commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN) a organisé le mardi 14 février 2023 à Lomé un atelier de renforcement de capacité des Comités locaux de paix (CLP) de la région des Savanes. La rencontre a permis de les outiller sur les nouvelles techniques d’écoute des personnes confrontées à l’extrémisme violent.
Dans la nuit du 10 au 11 mai 2022, le Togo a essuyé les premières attaques meurtrières des groupes extrémistes à Kpépkakandi, dans la région des Savanes. Ces attaques ont toujours des conséquences fâcheuses sur la population. C’est pour mieux satisfaire les victimes que le HCRRUN a initié cette session de formation à l’endroit des Comités locaux de paix.
Au cours de la rencontre, plusieurs communications ont été données pour permettre aux participants d’être plus aguerris pour écouter les communautés. Dans son mot de circonstance, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le général de brigade Damehame Yark a mis l’accent sur le rôle de tous dans la lutte contre ce phénomène. “Votre décision d’inviter et d’associer le ministère de la Sécurité et de la Protection civile à la plateforme de réflexion et d’échanges sur cette menace majeure qu’est l’extrémisme violent honore notre département en même temps que cela nous interpelle en tant que citoyens sur notre responsabilité individuelle et collective dans la lutte contre ce fléau. En initiant cet atelier de renforcement de capacités, le HCRRUN tient à faire sa part dans cette lutte enclenchée contre ce phénomène par notre pays sous les auspices de Son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé, président de la République, chef suprême des armées”, a-t-il indiqué.
De son côté, la présidente du HCRRUN, Awa Nana-Daboya a souligné que l’organisation de cet atelier répond à la nécessité de contribuer à la lutte contre le fléau aux côtés des autorités du pays. “Il sera essentiellement question au cours de cette rencontre, grâce à des exposés et communications portant sur des thématiques en lien avec ce fléau, non seulement d’appréhender son évolution dans le temps et dans l’espace, mais également de mesurer les conséquences de ce mal et les mesures prises pour l’endiguer dans le contexte togolais”, a-t-elle déclaré à l’ouverture des travaux.
Yacoubou Kéléki