La capitale française, Paris, a abrité un sommet pour un nouveau pacte financier mondial durant la semaine dernière. Les organisateurs voulaient faire en sorte qu’il y ait à la fin un équilibre entre les pays du Nord et du Sud dans le système financier international.
Même si ce sommet a permis de mobiliser les gouvernants dont ceux d’Afrique, le Système des Nations unies (SNU), certains acteurs de la société civile, et le monde de la finance internationale, il faut reconnaitre, que les bonnes intentions du président français Emmanuel Macron et de ses amis sont restés à l’étape de projet. Comme d’habitude, les attentes n’ont pas été vraiment comblé.
Et pourtant, des milliers de milliards de dollars sont indispensables à la transition énergétique et à l’adaptation des pays vulnérables au réchauffement de la planète, un problème étroitement lié au développement. Les pays africain sont en bonne place dans ce groupe de pays vulnérables.
“Ceux qui ont réellement pollué la planète pendant les deux cents dernières années sont ceux qui ont fait la révolution industrielle. C’est pour cela qu’ils doivent payer la dette historique qu’ils ont envers la planète”, a affirmé le président du Brésil, Luiz Inacio Lula da Silva.
Lors du sommet, les dirigeants et chefs d’État ont décidé d’accélérer sur la question de la dette, qui touche de nombreux pays du Sud. L’on parle également de la mobilisation de 100 milliards de dollars via la réallocation de droits de tirage spéciaux, au profit des populations les plus vulnérables.
Cette mesure est insuffisante pour certaines ONG. Tout cela est beau. C’est l’application de telles mesures qui pose souvent problème, maintenant les plus pauvres et vulnérables dans leurs états.
LP