Mali, Guinée, Burkina Faso : La Cedeao comme sur des œufs …

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Cela fait des mois que l’Afrique de l’ouest a enregistré des coups d’Etat. Trois pays dont le Mali, la Guinée et le Burkina Faso connaissent actuellement des transitions. L’issue de ces transitions est encore incertaine. La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (Cedeao) qui au départ s’est montré intransigeant, s’est peu à peu ramollie. On dirait qu’elle marche désormais sur des œufs.

Fallait-il regarder Assimi Goïta perpétrer un coup d’Etat dans le coup d’Etat sans rien faire ? Certainement pas ! les principes démocratiques que nos pays ont décidé d’adopter il y a plusieurs décennies ne le permettent pas. Ce qui s’est passé au Mali, puis plus tard en Guinée et au Burkina Faso est une dangereuse jurisprudence pour la stabilité de nos pays. Rien ne justifie la prise du pouvoir par les armes dans un régime dit démocratique.

Il est vrai que nos pays peinent à asseoir de vrais modèles de démocratie et que la gouvernance économique, sociale et politique est en deçà des attentes. Mais, il est aussi vrai que les coups d’Etat ne règleront jamais le problème. Que les gens arrêtent de rêver du modèle Rawlings. Ce monsieur a dû assassiner certains de ses compatriotes gênant pour asseoir une certaine démocratie qui se cherche toujours des repères aujourd’hui au Ghana. La Cedeao ne pouvait que sévir. L’occident, notamment la France en sont pour quelque chose ? Si désormais les pays anglophones sont elles aussi assujetti à la France comme le prétendent beaucoup de personnes, alors, l’Afrique a de sérieux problèmes.

Quoi qu’il en soit, après avoir suffisamment manié le bâton, la Cedeao revient à la stratégie de la carotte. Tant mieux pour elle, si cela peut l’aider à refaire son image auprès des populations de la Communauté qui se laissent tromper par des vendeurs d’illusions. L’Organisation sous régionale a certainement intérêt à laisser les transitions en cours se dérouler comme elles veulent. L’heure du bilan sonnera…

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