Lors de la 78ème Session de l’Assemblée générale des Nations unies, l’on a enregistré plusieurs discours aux allures panafricanistes. Parmi eux, l’on note le déchainement des héritiers du capitaine Thomas Sankara, ancien président du Burkina Faso, le pays des Hommes intègres.
Lors de l’Assemblée générale de l’Onu, le Burkina Faso qui est dirigé aujourd’hui par le capitaine Ibrahim Traoré, s’est prononcé par la voix de son ministre d’État, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié.
Dans son discours, il a cité l’écrivain de la négritude Aimé Césaire qui disait que l’Afrique était le seul continent au monde où les populations chantaient, dansaient et applaudissaient pour ceux qui les appauvrissent, les affament et les torturent.
Il a fustigé “cette communauté internationale caractérisée par la non-assistance aux États en proie au terrorisme, l’hypocrisie internationale, la suprématie de quelques puissances au sein de l’Onu, la complicité aux pillages de l’Afrique”.
“C’est pourquoi nous décidons désormais de dire ‘non’! Non à tous ces ‘amis qui nous veulent du bien’ au point de nous menacer de guerre pour imposer leur amitié! Nous adapterons cette démocratie tant brandie et chantée par des loups dans des peaux de béliers, afin de secréter, par nous-mêmes, le leadership politique adéquat pour nos peuples en vue de leur bonheur”, a insisté le ministre burkinabé.
Dans le domaine de la coopération, Bassolma Bazié a tenu à faire savoir que “le Burkina Faso liera de façon souveraine ses partenariats avec qui il veut et achètera ses moyens de défense avec qui il veut. Qu’un pays s’appelle Russie, Iran, Turquie, Azerbaïdjan, Cuba, Nicaragua, Corée du Nord, le Burkina Faso y achètera et y vendra librement ses produits sans intermédiaire, encore moins une autorisation de qui que ce soit.”
LP