Lors de son discours de vœu à la nation le samedi 31 décembre 2022, le président de la République Faure Gnassingbé avait annoncé l’augmentation du Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig). De 35 000 FCFA, nous sommes aujourd’hui à 52 500 FCFA.
Les Togolais attendaient cette hausse depuis des années. Face à l’augmentation drastique du coût de la vie à laquelle l’on assiste ces derniers temps, le gouvernement et ses partenaires sociaux, ont vu la nécessité de revoir le Smig à la hausse. Toutefois, cela ne suffit pas. l’application de cette nouvelle disposition est nécessaire.
Le Mouvement Martin Luther King (MMLK), la voix des sans voix veut s’assurer de l’effectivité de cette application. “Un mois après l’augmentation du Smig au Togo, le MMLK passe à la phase d’application. Le MMLK veut s’assurer de son effectivité, surtout dans les sociétés de la zone franche”, a écrit le président du MMLK, le pasteur Edoh Komi dans un communiqué.
“Il est demandé à tous les travailleurs qui ne seront pas rémunérés en fonction du nouveau Smig à la fin de ce mois de janvier 2023, de se signaler pour les conduites à tenir”, indique le MMLK.
“Le MMLK attache du prix à ce communiqué et exhorte les employés à dénoncer les employeurs indélicats et véreux qui ne vont pas s’inscrire dans le respect de l’application du nouveau Smig”, insiste le communiqué.
Il est vrai que les acteurs du secteur privé (entreprises, sociétés etc…) connaissent aussi des difficultés liées à la crise économique mondiale. Mais, ces derniers doivent faire des efforts pour respecter ce Smig qui est une émanation du dialogue social.