Santé
Afrique subsaharienne : Centres de cancérologie et répercussions
Selon une récente alerte de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), si des mesures ne sont pas prises d’urgence pour lutter contre la maladie, environ 135.000 femmes pourraient perdre la vie à cause du cancer du sein d’ici 2040 en Afrique subsaharienne.
Le cancer du sein est un problème de santé publique courant à l’échelle mondiale. En 2022, l’on a recensé 2, 2 millions de nouveaux cas de cancer du sein et plus de 666.000 décès dans le monde. Bien qu’elle soit la région où l’incidence est la plus faible, la région africaine est celle où la mortalité est la plus élevée, selon un nouveau rapport de l’Organisation mondiale de la santé.
Dans la région africaine de l’OMS, les taux d’incidence du cancer du sein en 2022 varient considérablement, allant de 61 pour 100.000 en Algérie à 7 pour 100.000 en Sierra Leone. Cette région représentait à elle seule 8,6% des nouveaux cas de cancer du sein dans le monde.
Seuls 5 des 47 pays ont des programmes de dépistage
L’étude de l’OMS a évalué les capacités de lutte contre le cancer du sein dans 42 des 47 pays de la région africaine, en se concentrant sur six domaines critiques : leadership, gouvernance et financement, personnel de santé, systèmes d’information sanitaire et prestation de services.
L’évaluation a révélé des lacunes et des disparités importantes dans la lutte contre le cancer du sein dans l’ensemble de la région. Le document pointe du doigt une grave pénurie de personnel de santé ainsi qu’un accès limité aux centres de cancérologie spécialisés.
International
Togo : La loi climat sonne la mobilisation générale
Jeudi dernier, les députés togolais ont adopté à l’unanimité le projet de loi portant lutte contre les changements climatiques. Quelles sont les avantages d’une telle démarche ?
Le Togo fait de plus en plus face aux changements climatiques extrêmes et aux situations d’urgence, tels que les inondations, les sécheresses, l’érosion côtière, les vents violents et les vagues de chaleur qui sont des conséquences directes auxquelles les gouvernants et la population sont confrontés.
Pour faire face aux conséquences désastreuses du dérèglement climatique et renforcer la résilience des populations contre cette menace, le Togo sous le leadership du président de la République Faure Gnassingbé, s’est résolument engagé dans une dynamique de réformes et d’actions visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Le projet de loi adopté jeudi s’inscrit dans la continuité des engagements du Togo en matière de protection de l’environnement. Il traduit l’engagement du Togo à mettre en œuvre, des actions pour réduire les impacts des changements climatiques tel que recommandé par la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
La désormais loi climat vise à doter le Togo d’un cadre juridique et institutionnel de développement résilients aux changements climatiques et à faibles émissions de carbone.
Elle définit et développe des outils et mécanismes d’adaptation aux changements climatiques et d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre, valorise durablement le potentiel économique des services écosystémiques et du capital naturel, renforce les politiques de protection de l’environnement et de transition écologique, favorise des investissements massifs dans les énergies renouvelables et contribue à l’efficacité énergétique.
« L’adoption, ce jour de cette loi spécifique sur la lutte contre les changements climatiques donne un levier supplémentaire au gouvernement pour encadrer le processus de développement en intégrant suffisamment l’adaptation des communautés face au phénomène et tenir l’engagement du pays à contribuer à la réduction des émissions », a déclaré Katari Foli-Bazi, ministre de l’Environnement et des Ressources forestières.