Santé

Tuberculose : « Procéder à une évaluation des besoins »

Des progrès significatifs ont été réalisés dans le diagnostic de la tuberculose au cours de la dernière décennie, alors que les pays de la région africaine de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) adoptent les nouvelles technologies.

Cependant, de nombreuses personnes n’ont toujours pas accès aux tests de dépistage modernes, qui sont souvent limités aux grands laboratoires des grandes villes, excluant ainsi de nombreuses personnes en raison des coûts élevés.

Le Dr Jean de Dieu Iragena, expert de l’OMS en diagnostic de la tuberculose dans la région africaine, parle de ces technologies et de comment les rapprocher des populations, afin que des défis tels que la tuberculose multirésistante puissent être correctement pris en charge et contrôlés.

LPM/OMS : Quels sont les facteurs qui entravent l’efficacité du diagnostic de la tuberculose dans la région africaine ?

De nombreuses zones rurales et isolées manquent d’infrastructures de santé adéquates et d’outils de diagnostic essentiels, par exemple les machines GeneXpert.

Il y a également une pénurie importante de professionnels de santé qualifiés, y compris de techniciens de laboratoire et de spécialistes de la tuberculose.

Les coûts associés au diagnostic de la tuberculose sont plus élevés et les appareils de diagnostic moléculaire rapides ne se trouvent souvent que dans les centres urbains.

Par conséquent, les personnes vivant dans les zones éloignées doivent souvent parcourir de plus longues distances pour accéder à ces services de diagnostic.
 
La stigmatisation et le manque de sensibilisation à la tuberculose empêchent le diagnostic et, par conséquent le traitement rapide.

Nous avons besoin de campagnes de masse dans tous les pays pour aider les gens à mieux comprendre la maladie, ses implications, et pour mieux comprendre comment cette maladie peut être diagnostiquée et traitée rapidement.

International

Burkina Faso : Du matériel agricole de plus de 104 milliards F CFA

Le jeudi 22 mai 2025, le président du Faso, chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré a procédé à la remise d’un important lot d’équipements et d’intrants agropastoraux au profit des acteurs du secteur rural.

« Je vous remets officiellement les clés de tous ces engins et je vous souhaite une très bonne campagne. Prions Dieu pour une bonne pluviométrie et que vous puissiez atteindre vos objectifs fixés cette année », déclare le chef de l’État en remettant les clés au ministre d’État, ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, le commandant Ismaël Sombié.

D’un coût de plus de 104 milliards F CFA, les intrants et équipements mis à la disposition des producteurs pour la campagne 2025-2026 s’inscrivent dans la mise en œuvre du Plan opérationnel pour la souveraineté alimentaire et la création d’emplois décents dans le secteur agropastoral dénommé « Offensive agropastorale et halieutique 2023-2025 », et l’Initiative présidentielle pour la production agricole et l’autosuffisance alimentaire.

Ce sont entre autres, 1033 motos pour les agents de terrain, 485 motopompes, 1 102 motoculteurs, 17 camions, 2 ateliers de forage, 4 moissonneuses batteuses, 935 cages flottantes, 36 véhicules, 608 tracteurs, 150 broyeuses, 10 unités de transformation, 31 851,5 tonnes de produits phytosanitaires, 66 952 895 doses de médicaments vétérinaires, 15 000 tonnes de semences végétales, 70 000 tonnes d’engrais minéraux, 14 631 tonnes de fumure organique, 1 580 tonnes d’aliments de poisson, 11 169 tonnes d’aliments de bétail.

Selon le ministre d’État, le commandant Ismaël Sombié, cet effort d’équipements du monde rural a été soutenu par l’aménagement de plus de 2 000 hectares de périmètres irrigués. L’on vise à terme, la transformation structurelle de l’agriculture et de l’élevage en vue de l’atteinte de la souveraineté alimentaire.