Le sommet de l’Union africaine s’est ouvert le mercredi 14 février 2024, à Addis-Abeba en Éthiopie. Une trentaine de présidents et de chefs de gouvernement sont attendus en fin de semaine dans la capitale éthiopienne pour la 37e Conférence des chefs d’État de l’organisation continentale.
Mercredi matin, c’est le Conseil exécutif de l’UA, composé des ministres des Affaires étrangères, qui a ouvert le sommet. Il y a eu le discours de Moussa Faki Mahamat. Le président de la Commission de l’Union africaine a dressé un tableau inquiétant de la situation en Afrique, atteinte par plusieurs conflits et coups d’État.
La diplomatie comorienne, dont le pays assurait la présidence de l’UA cette dernière année, se montre moins virulente, mais partage les mêmes craintes sur la Cédéao.
« Les transitions politiques au Mali, au Niger et au Burkina Faso semblent s’enliser et le retrait de ces trois pays du bloc régional n’est pas de nature à favoriser le retour rapide à une normalisation institutionnelle. Il appartient à la Cédéao d’entamer des discussions franches et sincères avec ces trois États membres pour sortir rapidement, et par le haut, de cette situation dommageable aux deux parties. », affirme Dhoihir Dhoulkamal, ministre comorien des Affaires étrangères