Dans une démarche concertée visant à renforcer leur coopération énergétique, l’Algérie, le Nigeria et le Niger ont signé, le mardi 11 février 2025 à Alger, trois accords majeurs destinés à accélérer la réalisation du projet de gazoduc transsaharien (TSGP).
Avec nous, faire des achats en ligne n’a jamais été aussi facile; Cliquez sur le lien ci-dessous
https://www.amazon.fr?&linkCode=ll2&tag=lepapyrus228-21&linkId=236a4415349bb326148e2d1f822cb378&language=fr_FR&ref_=as_li_ss_tl
Ce mégaprojet, d’une envergure continentale, ambitionne d’acheminer le gaz naturel nigérian vers l’Europe, en traversant le Niger et l’Algérie, sur une distance impressionnante de 4 200 kilomètres.
Cette signature s’est déroulée dans le cadre de la quatrième réunion ministérielle du Comité de pilotage du projet, tenue en présence des ministres de l’Énergie des trois pays.
Les accords conclus portent sur la mise à jour de l’étude de faisabilité, un mécanisme de compensation et un accord de non-divulgation de données (NDA) entre les sociétés énergétiques nationales des trois États.
Le contrat de compensation et l’accord de non-divulgation ont été signés par les dirigeants des compagnies pétrolières nationales des trois pays : Sonatrach pour l’Algérie, la Nigerian national petroleum corporation (NNPC) pour le Nigeria et la Société nigérienne des produits pétroliers (SOnidep) pour le Niger.
Ces documents juridiques posent les bases d’une collaboration transparente et équilibrée, tout en protégeant les intérêts stratégiques des parties prenantes.
Le gazoduc transsaharien, dont le coût est estimé à 13 milliards de dollars, devrait permettre le transport annuel de 30 milliards de mètres cubes de gaz naturel.
Ce projet s’inscrit dans une logique de diversification des sources d’approvisionnement énergétique pour l’Europe, tout en offrant aux pays africains impliqués une opportunité de valoriser leurs ressources naturelles et de renforcer leur position sur le marché international de l’énergie.
Rappelons que cette initiative s’appuie sur un mémorandum d’entente signé lors de la troisième session ministérielle du TSGP, tenue en juillet 2022 à Alger.
La signature des nouveaux accords marque une étape décisive, permettant au groupe de travail et au bureau d’études Penspen de lancer les travaux de mise à jour de l’étude de faisabilité et de finaliser les préparatifs techniques du projet.
Le TSGP représente bien plus qu’un simple projet d’infrastructure énergétique. Il incarne une vision stratégique visant à créer un corridor gazier continental, reliant le Nigeria, premier producteur de gaz en Afrique, aux marchés européens via l’Algérie, déjà un acteur majeur dans l’exportation d’hydrocarbures.
Ce gazoduc pourrait également ouvrir des perspectives pour d’autres destinations internationales, renforçant ainsi l’intégration économique et énergétique du continent africain.
Enfin la signature de ces accords témoigne de la volonté des trois pays de concrétiser un projet phare, capable de transformer le paysage énergétique régional et de contribuer à la sécurité énergétique mondiale.
Le gazoduc transsaharien s’annonce comme un pilier de la coopération transafricaine et un levier de développement durable pour les générations futures.
LPM et Aïr-Info Agadez