Adiwanou Ablavi, présidente par intérim du marché de Bè-Klikamé : « Depuis que nous sommes dans ce marché, il n’y a jamais eu un cas de vol ni de viol »

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Deux mois après l’inauguration officielle du marché de Bè-Klikamé, l’endroit destinée exclusivement aux produits maraichers, une équipe du journal en ligne Le Papyrus y est retourné pour constater comment se déroulent les activités et surtout éclairer l’opinion nationale sur un certain nombre d’allégations qui circulaient concernant ce marché.

Il sonnait 10h le samedi 10 décembre 2022 lorsque l’équipe de votre journal en ligne Le Papyrus faisait son entrée dans le marché. Une fois sur les lieux, nous avons interrogé Da ESSI, une grossiste, vendeuse de tomates.  « Les choses vont bien dans le marché. Dès les premiers jours, les clientes et clients venaient en nombre pour s’approvisionner en tomates et piments chez nous », a-t-elle déclaré.

« Le problème est que, depuis que le gouvernement a donné un nouveau moratoire de 8 mois pour nos sœurs restées à l’abattoir, certaines ont quitté le nouveau site pour l’ancien marché d’abattoir pour raison de mévente de leurs produits. C’est le lieu pour moi de lancer un appel pressant à nos autorités de nous aider à sensibiliser les clients à venir chez nous », a ajouté Da Essi.

Également présente depuis le départ, Amétowoyona Akouavi Logossi une grossiste revendeuse de tomates sur le site est revenue sur ce qui est entrain de décourager les commerçantes. « Ce sont les fausses informations qui sont entrain de renvoyer nos clientes qui venaient se ravitailler chez nous. Vivement que les autorités nous aident à sensibiliser nos clientes. Contrairement à tout ce qui se dit sur le marché de Bè-Klikamé, nous estimons que le gouvernement a fait des efforts en nous dotant de ce marché qui va contribuer à booster l’économie nationale », a-t-elle dit. Pour finir, la présidente par intérim du nouveau marché a félicité le gouvernement togolais pour avoir enfin écouté les pleurs des femmes d’abattoir. « Comme vous le constatez, il n’y a pas meilleur endroit que Bè-Klikamé. À la base, nous tous nous avons accepté l’endroit mais je ne sais pas pourquoi cette volte-face de nos sœurs qui sont tombés dans le piège de la diffamation », a martelé Da Essi.

« Cela fait deux mois que nous sommes ici. Et depuis je peux vous assurer avec certitude qu’il n’y a jamais eu un seul cas de vol ni de viol sur nos clients, encore moins sur nous les grossistes. C’est le lieu de féliciter les autorités sécuritaires de notre pays qui veillent sur nous nuit et jours pour assurer notre protection », a clarifié la présidente par intérim du marché.

Ce fut également l’occasion pour elle de lancer un appel à la directrice générale de l’EPAM de les aider dans la lutte contre les fausses informations qui sont entrain de saper les efforts entrepris. Par ailleurs la présidente a lancé un appel aux femmes qui sont encore à l’abattoir afin qu’elles regagnent le nouveau site.

 

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