Mardi dernier, la Cour électorale sud-africaine a décidé que l’ancien président Jacob Zuma peut se présenter aux prochaines élections législatives.
Ce feu vert annule l’exclusion prononcée récemment contre lui par la Commission électorale en raison de son casier judiciaire.
Pendant ce temps, la cote de popularité du Congrès national africain (ANC), est en chute libre. Le parti au pouvoir pourrait se voir relégué au troisième rang, au profit de la toute nouvelle formation politique soutenue par Jacob Zuma.
Les résultats du dernier sondage de la Fondation de recherche sociale (SRF), prédit seulement 37% d’intention de vote pour l’ANC à l’occasion des législatives du 29 mai prochain.
Au même moment, l’ancien président Jacob Zuma, sorti de l’ANC, gagne du terrain avec son nouveau parti, le MKP qui grimpe à 13% d’intention de vote, selon le sondage réalisé durant ce mois.
L’ANC, qui a gouverné l’Afrique du Sud depuis la fin de l’apartheid dans les années 90, traverse une très mauvaise période. Le parti est sur le point de perdre sa majorité parlementaire pour la première fois de son histoire.