Dans le cadre des onze ans de la mort de Nelson Mandela, sa fondation a décidé d’agir pour faciliter un meilleur accès aux terres, comme le « père de la nation » s’y était engagé à la fin de l’apartheid.
Pour cela, elle a décidé de porter l’affaire devant les tribunaux, afin de forcer l’État sud-africain à établir une feuille de route et redresser les inégalités.
« l’État doit prendre des mesures raisonnables, de nature législatives ou autre, dans le cadre des ressources disponibles, afin de créer des conditions propices pour que chaque citoyen obtienne un accès aux terres sur des bases équitables », dispose l’article 25 de la Constitution sud africaine.
La question des terres reste un point sensible dans le pays, puisque malgré les promesses de 1994, près des 3/4 d’entre elles sont toujours aux mains de la communauté blanche, qui représente moins de 10% de la population.
Ces inégalités sont « une tâche inachevée en lien avec l’héritage » de Nelson Mandela, selon sa fondation.