En Afrique du Sud, les élections générales auront lieu le mercredi 29 mai 2024, soit dans trois mois. Ces élections doivent permettre d’élire les 400 députés à l’Assemblée nationale qui ensuite désigneront le président de la République. Cyril Ramaphosa, le chef de l’État, se présente pour un second mandat.
Mais, le jeu est très serré. L’ANC pourrait perdre la majorité pour la première fois de son histoire. Le parti lancera sa campagne samedi prochain à Durban, là où l’EFF de Julius Malema, de gauche radicale, avait présenté son programme le 10 février dernier et où le parti zoulou de l’Inkatha se rendra début mars.
L’élection va se jouer surtout dans la province du KwaZulu-Natal où la volatilité des électeurs attire la concurrence, telle que celle de l’ancien président Jacob Zuma qui soutient un petit parti dissident, l’Umkhonto we sizwe, dont le seul objectif semble être de siphonner des voix au parti présidentiel pour le faire chuter.
Face à l’affaiblissement de l’ANC, les oppositions s’impatientent de pouvoir aller aux urnes. « L’Alliance démocratique est prête à se battre » affirmait le chef de ce parti libéral, samedi dernier à Pretoria. Il avait donné rendez-vous à ses partisans devant les bâtiments de la présidence de la République, comme s’il s’y voyait déjà.