Afrique : L’équation électricité demeure entière

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Cette semaine s’est ouvert les Assemblées de printemps de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI). Lors de ces rencontres, les présidents de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement ( Bad) font de nouvelles promesses.

Les deux personnalités s’engagent à connecter  300 millions d’Africains au réseau électrique d’ici à 2030. Quand l’on sait que 600 millions d’habitants du continent n’ont jusqu’alors pas accès à l’électricité, cette promesse représente beaucoup.

Avec cette situation les économies peinent à se développer. « L’énergie, c’est comme le sang dans votre corps : elle permet de vivre. Les économies se développent avec l’énergie. Il y a un lien direct entre l’énergie et la croissance du PIB. Aucune économie ne peut se développer dans le noir », a déclaré Akinwumi Adesina, président de la Bad.

Et pourtant, l’on est encore à la traine dans ce domaine en Afrique. Ces derniers mois, les délestages sont devenues le quotidien des populations dans plusieurs pays d’Afrique. 300 millions, c’est beaucoup. Mais, et les 300 millions restants ? Ils vont attendre encore combien de temps.

Sans compter qu’il s’agit là de promesses, et tout le monde sait ce que deviennent souvent les promesses de dirigeants. Encore une fois, les dirigeants africains doivent définir des stratégies innovants pour atteindre la couverture universelle en électricité. Le potentiel existe. Les pays africains doivent se mettre en synergie.

Il est certain qu’à cette allure, la couverture universelle à l’horizon 2030, conformément à l’Objectif de développement durable numéro 7 (ODD 7) ne sera pas atteinte.

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