Le dividende démographique se définit comme l’avantage économique tiré d’une proportion relativement importante de personnes en âge de travailler au sein de la population.
Les États africains doivent poser un certain nombre de jalons s’ils veulent profiter du dividende démographique et et émerger.
Avec 200 millions d’habitants âgés de 15 à 24 ans, l’Afrique a la population la plus jeune au monde. Ce sont autant de mains d’œuvre qui pourront travailler pour soutenir les ménages, cotiser pour la sécurité sociale etc… mais, cela n’est pas automatique.
La jeunesse peut être une opportunité, mais aussi une menace (grognes). La Feuille de route de l’Union africaine, et le dividende démographique dans le contexte de la transition démographique sont des concepts clés dont il faut tenir compte (investir dans la jeunesse pour profiter des retombées économiques liées à leur productivité).
L’on doit aussi accroitre l’équité et la participation des femmes sur le marché du travail pour profiter du dividende démographique.
Et en matière de transition démographique, il faut tenir de la modification de la structure par âge de la population, et non son augmentation. Autrement dit, la croissance de la population n’est pas un problème en soi.
Tant que l’on s’assure que la partie de la population en mesure de produire est plus élevée, cela est profitable en terme de dividende démographique; et cela rejaillit sur la prospérité partagée et le développement durable d’un pays.
La feuille de route sur le dividende démographique 2063 de l’Union africaine sur le dividende démographique repose sur six piliers.
Ces piliers doivent guider les actions des gouvernements en faveur de l’épanouissement de leurs peuples. Ces ont : emploi et entrepreneuriat, éducation et compétences de développement, health and well being (santé et bien-être) droit, gouvernance et autonomisation des jeunes