Lundi dernier, la Cour constitutionnelle sud-africaine a déclaré l’ex-président Jacob Zuma inéligible en raison d’une condamnation à la prison en 2021, et a prononcé son exclusion des élections générales prévues dans neuf jours.
Plus de 27,5 millions de Sud-Africains sont appelés le 29 mai 2024 à élire leurs députés, qui désigneront ensuite le prochain président.
Le Congrès national africain (ANC), au pouvoir depuis la fin de l’apartheid, risque pour la première fois de perdre sa majorité absolue au Parlement et d’être contraint à former un gouvernement de Coalition.
Par ailleurs, même si Jacob Zuma n’est plus dans la course, il pourra toujours faire campagne pour son nouveau parti, notamment dans les zones d’influence de l’ANC, dans l’intention de fragiliser le parti à la tête duquel il a été destitué il y a plusieurs mois, et qui lui a valu de perdre le pouvoir et de faire face à la justice.
Quoi qu’on dise, Jacob Zuma a encore plusieurs partisans dans le pays. Toutefois, quel peut être l’impact réel de l’ancien président sud-africain sur les futures élections dans son pays ? Pourra-t-il se venger de son rivale Cyril Ramaphosa et de l’ANC ? L’on le saura assez tôt.