Akoli Bernadette est une des nombreuses productrices et nombreux producteurs de riz de la commune du Zio 2. Elle s’est confiée à la rédaction du site d’information Le Papyrus et se fait le porte-parole de tous ces riziculteurs de la commune du Zio 2 (Kovié), qui ne profitent véritablement pas du fruit de leur dur labeur.
« Lorsque nous apportons le riz sur le marché, le prix auquel l’on l’achète ne nous permet pas de repartir en joie et profiter des bienfaits de notre travail. Nous travaillons beaucoup, mais nous ne gagnons rien. Nous ne faisons que souffrir. Aidez-nous », a déclaré Akoli Bernadette avec soupir. Elle évoque d’autres difficultés comme le coût du labour qui est passé de 90 000 FCFA à 100 000 FCFA l’hectare. « Nous payons aussi 15 000 FCFA l’hectare pour l’irrigation de nos exploitations. Mais, maintenant, le prix est passé à 20 000 FCFA. Les choses deviennent de plus en plus difficiles pour nous », a-t-elle ajouté.
Les producteurs se plaignent également pour le prix de l’engrais qui est passé de 12 500 FCFA à 18 000 FCFA. Les produits de traitement des champs ont aussi connu des augmentations. A ce niveau, les environnementalistes continuent de soutenir avec certitude que des solutions naturelles respectueuses de l’environnement et de la santé peuvent aider à résoudre les problèmes d’intrants agricoles.
Serge Lenoir