Algérie : Non à l’endettement extérieur !

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« L’endettement extérieur est une trahison. L’Algérie dit un non ferme à cette pratique. Si tu vas vers l’endettement, c’est fini, tu dois te taire, tu ne peux défendre ni Gaza ni le Sahara occidental ni les droits de l’Homme ou les droits des opprimés en Afrique ou ailleurs », affirme le président algérien Abdelmadjid Tebboune devant les officiers supérieurs de l’armée.

Le pays souhaite garder la main sur sa politique étrangère et choisir ses partenaires économiques. L’Algérie est l’un des pays qui ont l’une des plus faibles dettes extérieures au monde, rappelle selon un média local.

Ce choix est en partie dû à l’expérience passée du « piège de l’endettement »: dans les années 90 les recettes de l’exportation des hydrocarbures, la seule source des devises du pays, ne couvraient même pas le service de la dette.

Le pays s’en est sorti au coût de mesures drastiques imposées par le Fonds monétaire international (FMI) pour rééchelonner sa dette.

Avec la hausse des cours du pétrole des années 2000, Alger a redressé sa situation financière et a décidé de rembourser par anticipation presque la totalité de la dette du pays.

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