Attote (le viagra populaire) : Qui va assurer le service après vente ?

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Pendant que les autres peuples de la planète avancent et continuent de développer des stratégies pour être parmi les premiers au monde, les Africains recherchent les potions les plus puissantes pour être performant au lit. L’un de ces breuvage s’appelle « Attote ».

Il semble que c’est le viagra des pauvres. Ces dernières années, ce « Attoté » est devenu très populaire au sein de la population, et s’est largement répandu en Afrique de l’Ouest. Aucun contrôle n’a été imposé sur le produit. Les systèmes de santé sont restés complètement indifférents.

Pendant ce temps, les gens prenaient leurs pieds. Subitement, l’on se rend compte que ce « Attoté » n’est pas aussi inoffensif que l’on le croit. L’alerte est venu de la Côte d’Ivoire il y a quelques jours.

L’Autorité ivoirienne de régulation pharmaceutique (AIRP) porte à la connaissance des populations que des tests de contrôle qualité effectués par le Laboratoire national de santé publique (LNSP) de Côte d’Ivoire, sur des échantillons des produits aphrodisiaques dénommés «Attote original 100% naturel » et « la paix congnons-mousso-yako » ont révélé la présence d’importantes quantités de Sildenafil dans ces produits.

Le Sildénafil est un produit chimique médicamenteux utilisé dans la prise en charge de la dysfonction érectile. L’introduction de cette substance dans ces produits dits naturels constitue une adultération de ceux-ci. Il ne s’agit donc plus de produits naturels fabriqués exclusivement à base de plantes.

Selon l’AIRP, la consommation de ces produits frelatés, surdosés au Sildénafil entraîne des maux de tête et des vertiges. Chez les patients hypertendus ou présentant des risques cardiovasculaires, des Accidents vasculaires cérébraux (AVC), des crises cardiaques, voire la mort subite, peuvent survenir.

Mais, où étaient les autorités sanitaires avant ? Le mal n’est-il pas déjà fait, quand l’on sait que le produit a été largement consommé ? Que disent les autorités sanitaires des autres pays, notamment au Togo où le produit est aussi très répandu ? Qui va dédommager d’éventuelles victimes de ce breuvage ?

Quoi qu’il en soit, cet épisode vient montrer encore une fois qu’il faut être très prudent avec tous ces médicaments sexuels qui pilules partout.

Avec une alimentation saine et de l’exercice physique régulier, l’on peut rester performant sur le plan sexuel. En cas de problèmes sexuels, il vaut mieux consulter un spécialiste reconnu, qu’il soit de la médecine moderne ou traditionnelle.

Edem Dadzie

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