Le leader de l’ONG Urgences panafricanistes a dévoilé un partie importante de son programme présidentiel dans une vidéo de près d’une dizaine de minutes sur ses réseaux sociaux. Que cela passe par lui-même ou une autre personne qu’il soutient, il promet de prendre le pouvoir.
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« Nous enchaînons quotidiennement des consultations prometteuses avec diverses forces d’opposition (partis politiques et organisations de la société civile) et nous nous battrons pour que le (ou la) candidat(e) choisi(e) par l’opposition remporte avec son (ou sa) colistier(re) les élections face au camp de la Françafrique à la tête de l’État béninois actuellement . Code électoral discriminant ou pas, tricheries ou pas, menaces de mort ou pas, le clan du président Patrice Talon ne gagnera pas ces élections », a écrit Kemi Seba sur X.
Kémi Séba annonce une politique sociale axée sur le bien-être de ses concitoyens et une réduction de la présence française dans l’économie, en clair une affirmation de la souveraineté par le pouvoir des urnes.
Il faudrait réunir les parrainages délivrés par les maires et les députés pour tout candidat à l’élection présidentielle. Sans parti politique, l’on se demande si la candidature de Kémi Séba fera l’unanimité au sein du parti les Démocrates, de l’ancien président Boni Yayi, qu’il se propose de rejoindre.
En cas d’échec, le leader panafricanistes promet d’utiliser tous les moyens qui s’offrent à lui pour réformer le code électoral béninois et candidater à la prochaine présidentielle.
Kemi Seba n’exclut pas une stratégie ultime. « La dernière option, certains diront peut-être, la plus importante, c’est une triangulation des forces appelée l’Opération Jéricho qui s’appuiera sur une base tripartite », affirme le leader panafricaniste.
« Une logique de mobilisation, de contestation populaire, et une prise de responsabilité de ceux qui sont habilités dans le pays à faire basculer les choses pour que le peuple puisse reprendre le pouvoir, » avertit-il.
Serge Lenoir