Burkina Faso/extraction minière : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme »

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Le mardi 23 janvier 2024, le capitaine Ibrahim Traoré, président de la transition au Burkina Faso a procédé au lancement des activités de l’usine de traitement des résidus miniers Golden Hand SA, ce mardi 23 janvier 2024, à Ouagadougou.

Golden Hand est une unité industrielle chargée de traiter les résidus miniers au Burkina Faso. Implantée dans la zone industrielle de Kossodo sur un terrain de 6 000 mètre carré, elle comporte en son sein un magasin de stockage, une salle de machine, une administration et une infirmerie.

Selon Joachim Marie Emmanuel Tapsoba, directeur général de Golden Hand SA, le matériel de cette usine a été conçu et fabriqué par des artisans burkinabè pour l’extraction des résidus miniers.

Pour lui, cette société s’inscrit dans la droite ligne de la vision du chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré, à savoir valoriser l’expertise nationale et générer des emplois.

A cet effet, il a fait savoir que l’usine emploie directement 100 femmes et 74 jeunes hommes en emplois directs et indirects.

Le capitaine Ibrahim Traoré a indiqué que le lancement des activités de Golden Hand SA va révolutionner le secteur minier à travers le traitement des résidus miniers au Burkina Faso et en Afrique.

Invitant les pays d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique Centrale à se tourner vers le Burkina Faso pour le traitement de leurs résidus miniers, il n’a pas manqué d’encourager les ingénieurs burkinabè à toujours inventer.

La citation d’Antoine Lavoisier : « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme », est bien vérifiée dans le cas actuel du pays des Hommes intègres.

C’est un exemple pour tous les pays africains qui doivent capitaliser sur toutes les ressources, les transformer sur place pour créer de la richesse et des emplois.

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