Café africain : Mettre l’accent sur la valeur ajoutée plutôt que sur l’exportation de grains bruts

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Lors du 37ème sommet de l’Union africaine tenu récemment à Addis-Abeba la capitale éthiopienne, le café a été déclaré culture stratégique en Afrique.

Cette initiative s’inscrit dans le sillage de la déclaration de Kampala (Ouganda) signée par le G25 quelques mois plus tôt.

L’Union africaine a réaffirmé les principes de la déclaration de Kampala, signée par le G25 africain en août 2023 lors du sommet du café.

Celle-ci insiste sur la promotion de la valeur ajoutée, plutôt que sur l’exportation de grains bruts; le soutien aux investissements pour l’innovation et la recherche de nouveaux produits.

Elle met aussi l’accent sur  la lutte contre les inégalités : les revenus mondiaux du secteur s’élèvent à plus de 495 milliards de dollars chaque année, mais seulement à 2,8 milliards en Afrique (0.6%); le libre commerce à travers la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).

L’Éthiopie et l’Ouganda ont été les principaux acteurs dans la lutte pour la reconnaissance du café comme une ressource stratégique du continent.

Le président ougandais Yoweri Museveni, qui avait lui-même ouvert le 21ème sommet du café africain G25 à Kampala, a notamment été un grand promoteur de cette politique.

Deuxième producteur de café en grain d’Afrique derrière l’Éthiopie, l’Ouganda a d’ailleurs fait part de sa volonté d’approvisionner plus abondamment le marché russe.

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