Cédéao-AES : La cohabitation s’impose… !

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Le processus de sortie du Burkina Faso, du Niger et du Mali de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), enclenché il y a quelques mois, est maintenant rentré dans sa phase opérationnelle.

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Que cela soit la Cédéao ou la Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES), l’on affirme agir pour l’intérêt des peuples, et ces peuples n’en demandent pas mieux.

Les peuples d’Afrique de l’Ouest ont toujours souhaité que leurs dirigeants se préoccupent prioritairement de leurs intérêts. Cela fait des décennies que l’on parle de la Cédéao des peuples.

Cet idéal est-il une réalité aujourd’hui ? Les appréciations divergent d’un citoyen à un autre. Maintenant que l’on assiste à une scission, la quête de cet idéal ne risque-t-elle pas de devenir plus difficile ?

Les dirigeants de l’AES justifient leurs décisions par un certain nombre d’enjeux dont l’indépendance réelle, la lutte contre le néocolonialisme, la souveraineté, la lutte contre le terrorisme.

Ils bénéficient d’un soutien populaire dans leurs pays, car ces peuples affirment n’avoir pas eu ce qu’ils recherchaient au sein de la Cédéao. Malheureusement, des analystes reconnaissent que la Cédéao a échouée sur plusieurs plans.

D’ailleurs, des voix s’élèvent au sein même de l’organisation pour demander des réformes. Ces réformes auront-elles lieu ? En attendant que la Cédéao affiche un nouveau visage pouvant convaincre les peuples de l’AES de revenir, une bonne cohabitation s’impose.

La libre circulation des personnes et des biens est non négociable. Les pays de la région sont interdépendants sur les plans sécuritaires et économiques. Ils ont intérêt à coopérer étroitement.

Avant même qu’expire le moratoire d’un an pour leur sortie définitive de la Cédéao, les pays de l’AES ont fait une sortie médiatique officielle pour dire que les citoyens de la Cédéao pourront circuler librement dans leurs pays comme avant, et faire des affaires, sauf si un visiteur devient « indésirable ».

Récemment, en annonçant la mise en circulation du passeport de l’AES, le général d’armée Assimi Goïta, président du Mali, président de cette confédération, a affirmé que les anciens passeports restent en vigueur jusqu’à leur expiration. Et la Cédéao vient de leur appliquer la réciprocité.

Toutefois, il va falloir s’assurer que cette séparation à l’amiable se poursuive, que les relations entre les deux blocs restent pacifiques au fil du temps.

Si une partie venait à corser les conditions d’entrer sur son territoire, l’autre partie appliquera la réciprocité, et cela n’avantagera aucune d’entre elles.

Edem Dadzie

 

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