Cédéao-AES : Quand Faure Gnassingbé tente d’adoucir Alassane Ouattara

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Vendredi dernier, le président de la République togolaise Faure Gnassingbé s’est rendu auprès de son homologue ivoirien Alassane Ouattara. Ce dernier fait partie des chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) qui tiennent la ligne dure vis-à-vis du Mali, du Burkina Faso et du Niger. Faure Gnassingbé tente évidemment d’adoucir cette posture.

« On parle souvent de la Cedeao des peuples, et nous devons être en phase avec ce peuple. Il peut y avoir des désaccords temporaires, des malentendus, mais l’objectif demeure le même : la paix, la sécurité, la stabilité et surtout, la fraternité », a déclaré Faure Gnassingbé devant la presse.

« Ce fut une discussion difficile, car les problèmes le sont également. Notre région n’a jamais connu de telles épreuves. La question du terrorisme nous affecte tous, car si un pays est touché, nous le sommes tous. De plus, il y a un pays sous sanctions et des États sont suspendus, et qui font face à des difficultés », a souligné le chef de l’État togolais.

« Nous sommes également préoccupés par la décision prise par nos frères de quitter la Cedeao, et nous croyons qu’un dialogue est toujours possible. Nous ne devons pas arrêter de parler tant que nous n’avons pas trouvé la solution. Avec ce que nous vivons, il est important que nous puissions avoir de tels échanges pour nous tenir au courant de l’évolution de la situation afin que les problèmes ne soient pas comme gelés entre deux sommets, mais que nous continuons de nous préoccuper, que nous continuons de rechercher inlassablement la solution », a-t-il expliqué.

« J’ai senti le président très soucieux du sort des populations au Niger notamment. Nous pensons aussi naturellement au président Bazoum. Quel sens ont les sanctions que nous prenons et comment faire pour dépasser tout cela ? Le statu quo n’est plus possible. Nous avons bon espoir que nous finirons par trouver une solution à la satisfaction de tout le monde », a fait observer Faure Gnassingbé.

« Nous nous sommes interrogés sur la nécessité, peut-être, de réévaluer nos stratégies de résolution de ces crises », a insisté le numéro 1 togolais. Alassane Ouattara a salué le rôle de Faure Gnassingbé en tant que médiateur de la Cedeao auprès du Niger.

LPM

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