La 3eme édition du colloque international « littérature et paix » coorganisé par le laboratoire de recherche en langue, littérature, et civilisations anglophones (ReLLICCA), et l’université de Lomé sur l’intégration, la libre circulation des personnes et des biens, et des défis contemporains de paix durable dans l’espace de la Cedeao est rentré dans l’histoire le mercredi 16 novembre 2022 à Lomé à travers une table ronde.
Ces discussions de haut niveau ont regroupé autour de la même table, d’imminentes personnalités, notamment des officiers supérieurs de l’armée, les enseignants-chercheurs des universités de Lomé et de Kara, et une forte délégation de la société civile des pays de l’Uemoa.
Les travaux du colloque international se sont achevés avec beaucoup de recommandations visant la recherche de solutions idoines aux problèmes qui se posent dans nos sociétés.
À travers ce colloque, les organisateurs veulent créer un cadre pour contribuer à la résolution des problèmes contemporains, notamment, le radicalisme, l’extrémisme violent, le terrorisme et contribuer à la libre circulation des personnes et des biens.
Selon les initiateurs de ce colloque, un tel projet permet au Togo de marquer son leadership de paix durable par des formations ou programmes de paix, bénéfiques non seulement aux pays de la Cedeao mais aussi aux autres pays du monde.
« Notre leitmotiv a la ReLLICCA est que, pour la paix et au nom de la paix nous sommes tous partenaires », a affirmé le président du Comité d’organisation le professeur Atafëi Pewissi. Cette exhortation selon lui est une orientation pour l’atteinte des objectifs fiables en matière de paix, de justice, et de règlement des crises dans l’espace Cedeao. Prenant également une part active aux travaux, le président de l’Union des ressortissants de la Cedeao au Togo, Bah Amadou Oury, a exprimé toute sa reconnaissance au Comité d’organisation pour l’avoir associé à un tel colloque afin de se pencher sur l’épineuse question de l’intégration des communautés.
Ce fut également l’occasion pour lui de revenir sur la nécessité de soutenir une telle initiative. Selon lui, « il faudrait que les gouvernements de la communauté continuent de soutenir de telles initiatives pour espérer bénéficier de la pépinière d’idées à travers des recherches appliquées qui favorisent la réalisation des projets-solutions ».