Le stress et une mauvaise hygiène de vie (mauvaise alimentation, mauvais sommeil, air pollué, manque d’exercice physique) peuvent mener à une affection coronarienne, principale cause de décès dans le monde.
C’est le professeur Simon Matskeplichvili, du Centre de recherche médicale et d’enseignement de l’université d’État de Moscou, où est actuellement développée une nouvelle méthode de traitement, qui le dit.
L’on pense généralement que la crise cardiaque ou l’Accident vasculaire cérébral (AVC) sont les causes de la plupart des décès parmi les maladies cardiovasculaires.
Mais en fait, ce sont la maladie coronarienne et la cardiopathie ischémique qui sont les principales causes de décès liés aux troubles cardiaques.
« C’est la première cause de mortalité au monde. En Russie, environ la moitié des décès sont dus à des maladies du système circulatoire, ou maladies cardiovasculaires, ce qui revient au même. Cela représente environ un million de personnes par an. Parmi elles, près de la moitié, soit un demi-million de personnes, sont mortes de cardiopathie ischémique », révèle le chercheur.
La cardiopathie ischémique est un déséquilibre entre les besoins du cœur en oxygène, fourni par les artères coronaires, et leur capacité à délivrer cet oxygène. « Une conversation entre le patient et le médecin permet de déceler le mal. Un bon médecin, en tenant compte d’autres facteurs (âge, sexe, hérédité, analyses de sang), peut dans la plupart des cas poser le bon diagnostic », souligne le cardiologue.
L’essence de la médecine est la relation médecin-patient, et non l’équipement médical ou les médicaments les plus avancés.
« La méthode que nous développons à l’hôpital universitaire d’État de Moscou s’appuie sur la large expérience acquise depuis 1998 et consiste à aider le corps à développer de nouveaux vaisseaux collatéraux », détaille le spécialiste.
Ces vaisseaux sanguins assument la fonction des artères coronaires bouchées. Selon le médecin, 65 personnes ont passé des essais cliniques et les résultats préliminaires sont très bons.