Le Conseil exécutif de l’Union africaine s’est tenu cette semaine à Nairobi au Kenya. Il s’agissait d’une réunion de coordination semestrielle entre l’Union africaine, les Communautés économiques régionales et les mécanismes régionaux. Les préoccupations inscrites à l’agenda politique et diplomatique du continent sont multiples.
« Cette 43ᵉ session ordinaire du Conseil exécutif se tient à un moment et dans un contexte particulier de la scène internationale marquée par des conflits et des crises diverses. Notre continent n’a pas été épargné, il a subi de plein fouet les différents bouleversements et désagrégations qui ont aggravé une situation déjà fragile, » s’exprime Dhoihir Dhoulkamal, président du Conseil exécutif de l’Union africaine.
« La guerre au Soudan, le conflit à l’Est de la RDC, le processus de transition au Mali et au Burkina Faso et en Guinée, la guerre en Russie et en Ukraine, qui pèse lourdement et négativement sur la production agricole de l’Afrique. Autant de préoccupations qui restent au cœur de notre programme politique et diplomatique », ajoute Dhoihir Dhoulkamal.
« La Zlecaf (la Zone de libre echange continentale africaine) est une étape importante vers l’intégration économique de l’Afrique, recommandée par le traité d’Abuja en 1991 et répétée dans l’Agenda 2063. Cependant, il reste un long chemin à parcourir pour atteindre l’objectif d’intégration du continent et d’interconnectivité, » reconnait le président du Conseil exécutif de l’UA.