Continent africain : L’indispensable indépendance pharmaceutique

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Le continent africain n’a pas d’autres choix que de produire ce que ses fils et filles consomment. Cela permettra de ne plus dépendre excessivement de l’extérieur, avec les conséquences qui peuvent en découler. Cela est vrai aussi pour le secteur des médicaments.

Lorsque l’on observe la carte pharmaceutique de l’Afrique, en dehors du Maghreb et de l’Afrique du Sud, les pays d’Afrique Centrale et de l’Ouest, sinon le reste du continent est très en retard dans ce domaine.

« De manière plus accrue et urgente en Afrique, nous avons besoin de notre indépendance pharmaceutique », affirme Dr Agba-Assih Mamessilé, ancienne ministre et acteur majeure dans le secteur du médicament au Togo.

« En unissant nos forces, en adoptant des stratégies concertées, nous pouvons accélérer la recherche, améliorer la distribution des produits de santé de qualité et renforcer nos systèmes de santé », ajoute la spécialiste.

Selon Innocent Kpéto, ancien président de l’Ordre national des pharmaciens du Togo (ONPT), la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) au Togo offre des opportunités pour l’industrialisation.

« La Covid-19 nous a montré les insuffisances de nos modèles actuels. L’industrialisation est aujourd’hui essentiel pour garantir une indépendance, une souveraineté pharmaceutique vitale pour nos pays », a-t-il expliqué.

Lomé la capitale togolaise abritera du 3 au 6 juillet 2024, le Forum pharmaceutique international (FPI) pour se pencher sur la nécessité d’une industrie pharmaceutique sur le continent.

Selon Dr Agba-Assih Mamessilé, « le FPI fait partie des solutions vers cette indépendance pharmaceutique, pour les formidables opportunités d’échanges qu’il offre à la profession pharmaceutique et de brassage avec les autres acteurs de santé publique ».

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