Afin de trouver une solution au problème des embarcations qui se trouvent depuis un certain nombre d’années dans le bassin de l’ancien port de pêche de Lomé, il a été ouvert le lundi 31 octobre 2022 et pour 15 jours, une rencontre entre les personnes impliquées dans les opérations de mer
L’objectif d’un tel projet est de contrôler et sécuriser l’ancien port de pêche afin de minimiser les risques, menaces ou danger en termes de sécurité et de sûreté de la navigation et du territoire. Les travaux ont été ouvert par le préfet maritime le capitaine de vaisseau Takougnadi Nayo en présence du directeur des affaires maritimes Hubert BAKAI, du président de L’ADANHOU Ayaovi François et bien d’autres personnes impliquées dans ce projet.
Parmi les acteurs participants, on peut citer les armateurs, consignataires, et les marins. Au cours de ces journées, il sera essentiellement question pour ces acteurs de faire d’abord un contrôle documentaire des engins flottants, ensuite de visiter et contrôler des engins flottants dans le bassin de l’ancien port de pêche, suivi de la vérification de l’identité et de la qualification des marins à bord, et enfin la sensibilisation des armateurs, consignataires, et marins sur les documents exigés par les Conventions en matière de la navigation maritime. Au final, ces travaux permettront aux acteurs concernés d’être identifiés, ainsi que les marins embarqués à bord des Engins flottants actifs.
Pour le président de l’Union nationale des embarcations et avitaillement du Togo et de la sous-région (UNEMATR), « cette rencontre a un rôle très important puisqu’à la fin des travaux, 19 embarcations sur les 92 recensé qui constituent des épaves seront tout simplement mises hors du bassin de l’ancien port de pêche ».
« Les téméraires qui refusaient de payer au bureau de UNEMATR, commencerons par payer » a-t-il promis. Ainsi selon le directeur des affaires maritimes Hubert Bakai, « l’idée d’un tel projet est née à partir du constat selon lequel plusieurs embarcations se retrouvent depuis un certain nombre d’années dans le bassin de l’ancien port de pêche de Lomé sans aucun membre d’équipage. Et nous espérons qu’à l’issue de ces 15 jours, nous arriverons grâce à nos partenaires à rétablir l’ordre et la sécurité au niveau de l’ancien port de pêche de Lomé ».
Rappelons que cette campagne est coordonnée par la Direction des affaires maritimes (DAM) ou la préfecture maritime (PREMAR)
Le Papyrus