Dans le sillage du coup d’État intervenu il y a quelques jours au Gabon, la France a décédé de suspendre sa coopération militaire avec le pays. Alors que l’on accuse le pays d’Emmanuel Macron d’être derrière cette action que l’on qualifie de révolution de palais, la France veut-elle montrer que cela n’est pas vrai ?
Le ministre français des Armées a annoncé que la coopération militaire entre la France et le Gabon où environ 400 soldats français sont en permanence stationnés, était suspendue depuis le coup d’État de mercredi. « En ce qui concerne la présence militaire, ce sont des soldats qui font de la formation et qui ont toujours été aux côtés de l’armée gabonaise. À l’heure actuelle, leurs activités ont été suspendues en attendant que la situation politique se clarifie », a expliqué Sébastien Lecornu, vendredi, dans un entretien au journal Le Figaro.
Ces forces permanentes, appelées « prépositionnées », ont pour mission de protéger les ressortissants français, de se tenir prêtes à intervenir en renfort lors d’opérations, et de collaborer avec les armées nationales gabonaises ainsi qu’avec celles des pays voisins tels que le Cameroun, notamment pour des exercices et des formations. Sébastien Lecornu a tenu à souligner la différence entre les coups d’État au Gabon et au Niger où la junte détient selon lui le président démocratiquement élu Mohamed Bazoum en captivité depuis la fin du mois de juillet.