Où trouver le capital pour la finance verte à l’issue de la CoP 27 ? Sachant que le vert est onéreux, les participants au sommet de l’industrie financière africaine, AFIS-Togo-2022, tentent de trouver des réponses à cette interrogation.
Le secteur des énergies renouvelables est sous financé sur le continent africain. Le pourcentage des bonds verts pour financer les énergies renouvelables au niveau local est très infime.
La CoP 27 a pris des engagements sur les pertes et préjudices et a également recommandé que l’on mette en place des Plans clairs sur la diversification énergétique ; mais du chemin reste à faire.
Il est capital d’avoir des mesures réglementaires pour favoriser l’énergie verte en Afrique, supprimer les financements pour les énergies fossiles. Les gouvernements devraient encourager l’investissement privé dans ce domaine.
Les institutions financières affirment être à la recherche de projets bancables, durables. Certains acteurs pensent toujours que les marchés du carbone (Article 6 de l’Accord de Paris de 2015 sur le climat) peuvent aider à mobiliser la finance climatique.
Au cours des débats, des voix s’élèvent contre le suivisme que l’on voudrait selon elles imposer dans la marche vers la transition énergétique. Certains acteurs veulent qu’on tienne compte des vulnérabilités des pays africains
Selon la ministre de l’Économie du Gabon, Nicole Roboty, chaque pays doit tenir compte de ses spécificités. Parce que quoi qu’on dise, le continent africain est condamné à s’industrialiser, et son industrialisation ne peut pas être sacrifié sur l’autel de la lutte contre la crise climatique.