La 28ème Conférence des Parties (CoP 28) à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) s’ouvre le jeudi 30 novembre prochain à Dubaï en Arabie Saoudite. À quelques heures du démarrage de la rencontre la plus importante pour la planète, l’on observe des attitudes qui laissent sans voix… Les pays africains qui ont longtemps été les victimes de cette comédie, ont là l’occasion de prendre leurs destins en main.
L’on finira par donner raison à ceux qui ne croient plus au multilatéralisme. En effet, à la veille de la CoP 28, l’on apprend que le président de la première puissance mondiale, celle qui jusqu’ici a réussi à imposer sa vision au reste du monde, le président Joe Biden, ne sera pas à la CoP 28. Or, tout le monde sait le rôle central qu’ont joué des puissances comme les États-Unis, la Russie, la Chine etc… dans l’avènement des fléaux qui minent la planète.
Pour obtenir son premier mandat à la tête de son pays, Joe Biden a fait croire au monde entier qu’il ferait mieux que son prédécesseur Donald Trump, qu’il vilipendait. Joe Biden promettait le retour du multilatéralisme, notamment dans la lutte contre les changements climatiques. Dès son élection, il avait d’ailleurs fait revenir son pays dans l’Accord de Paris, alors que Trump l’en avait retiré.
Joe Biden a même nommé un envoyé spécial en charge du climat. Il s’agit de l’ancien secrétaire d’État américain John Kerry. Après ce saupoudrage, les États-Unis sont restés transparents. Et pour couronner le tout, Joe Biden décide de sacrifier l’intérêt de la planète sur l’autel de ses guerres par procuration en Ukraine et dans la bande de Gaza. Au moins avec Donald Trump, l’on savait à quoi s’en tenir. Avec lui, il était clair que le multilatéralisme n’est pas une priorité, le climat n’est pas important etc…
Avec cette ligne politique claire, personne ne peut se laisser manipuler par de fausses promesses. L’Inde, 5ème puissance mondiale et qui souhaite devenir la deuxième puissance mondiale dans une cinquantaine d’années a décidé d’augmenter son utilisation du charbon jusqu’en 2028 afin de relever les défis énergétiques auxquels le pays doit faire face.
Pour rappel, L’Inde est le deuxième producteur mondial de charbon derrière la Chine. Les dernières études révèlent que les pays du monde entier sont en train de retourner massivement vers les énergies fossiles. Les pays en développement dont ceux d’Afrique observent attentivement ce que font les pays développés.
Si ceux qui sont historiquement responsables de la crise climatique refusent de changer de paradigme, que doivent faire ceux qui sont innocents, vulnérables, et qui veulent se développer ? En tout cas, l’Afrique ne compte pas rester dans cette situation où certains veulent la maintenir en surfant sur de fausses promesses.
Au nom de la transition climatique, l’on a promis des milliards de dollars au continent afin qu’il puisse rattraper le retard sur le reste du monde. Mais doit-on continuer à attendre cette chimère ? L’Afrique dispose du potentiel nécessaire pour propulser son développement, et ses dirigeants devraient plus miser sur ce potentiel.
Le secteur agricole, la jeunesse de la population, la transformation industrielle, le tourisme, l’exploitation des ressources naturelles etc… sont quelques atouts pour le continent. Il est évident que l’exploitation des hydrocarbures et du charbon ne profitera pas économiquement aux peuples d’Afrique parce que les grandes puissances sont à l’affût de ces ressources fossiles pour maintenir leurs positions géopolitiques et économiques.
Mais, les dégâts sociaux et environnementaux sont garantis. Il est vrai qu’il revient aux dirigeants, sur la base des intérêts économiques supérieurs du continent de décider des choix à faire en matière d’énergies. Toutefois, l’Afrique peut composer son mix énergétique avec le solaire, l’éolien pour certains pays, l’hydroélectricité, et la bioénergie.
Certains pays comme l’Éthiopie donnent déjà l’exemple en matière d’hydroélectricité. Le projet Inga en République démocratique du Congo (RDC) doit devenir une priorité pour l’Afrique. Les Africains doivent refuser de se laisser endormir par des rendez-vous comme les CoP. Il est temps pour le continent de prendre ses responsabilités et de refuser de se laisser duper.
L’Afrique doit avoir une position claire, centrée sur l’intérêt supérieur des populations. Les grandes puissances ont suffisamment démontré leur égoïsme.
Nous sommes d’accord avec l’article. Courage et bon travail. Nôtre organisation la FPJAD ASBL en RDC approuve le contenu de cet article.
Pour la FPJAD ASBL
Étienne Kambale
Président
En tant que Coordinateur du Réseau Climat Ocean Indien je suis tellement très intéressé pour participer au cop28 pour contribuer mes idée et ma connaissance sur la du changement climatique et partager mon expérience avec mes amies
Avec une réponse favorable à votre demande, veuillez agréer madame monsieur l’expression de mes sentiments les plus sincères
Nous sommes d’accord avec l’article. Courage et bon travail. Nôtre organisation la FPJAD ASBL en RDC approuve le contenu de cet article.
Pour la FPJAD ASBL
Étienne Kambale
Président
Merci Étienne Kambale et FPJAD ASBL de la RDC
En tant que Coordinateur du Réseau Climat Ocean j’aurais aimé de participé au cop28 pour contribuer mes expériences et mes idées
En tant que Coordinateur du Réseau Climat Ocean Indien je suis tellement très intéressé pour participer au cop28 pour contribuer mes idée et ma connaissance sur la du changement climatique et partager mon expérience avec mes amies
Avec une réponse favorable à votre demande, veuillez agréer madame monsieur l’expression de mes sentiments les plus sincères
Bonjour monsieur, nous espérons que vous pourrez participer à la CoP 28. Nous vous le souhaitons vivement