CoP 28 : Retour spectaculaire du nucléaire dans le débat… !

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Les États-Unis, la France, le Japon, les Émirats arabes unis et d’autres pays (plus de 20 pays) appellent à Tripler les capacités de production de l’énergie nucléaire dans le monde à l’horizon 2050.

John Kerry, envoyé spécial du président des États-Unis Joe Biden pour le climat a estimé que le monde ne pourrait pas ramener à zéro ses émissions nettes sans construire de nouveaux réacteurs nucléaires.

Quand l’on observe l’incapacité des pays notamment les grandes puissances à faire marche-arrière dans l’acquisition des énergies fossiles, l’on comprend aisément l’ouverture de cette échappatoire.

Et pourtant, les pays occidentaux dont la France étaient engagés dans la fermeture programmée des réacteurs nucléaires, afin de réduire les risques d’accidents écologiques.

Il est vrai que le nucléaire est une énergie propre, mais son utilisation comporte des risques. De plus, l’utilisation de grandes quantités d’eau pour refroidir les réacteurs nucléaires, est un gaspillage.

Par ailleurs, la gestion efficace des déchets radioactifs pose problème selon plusieurs défenseurs de l’environnement. A présent que l’on est en train de retourner en force vers cette forme d’énergie, que doit-on alors penser des réelles intentions des dirigeants mondiaux ?

C’est la logique d’un pas en avant, et d’un pas en arrière qui prévaut. Quoi qu’il en soit, pour parvenir à l’indépendance énergétique et émerger, des pays africains ont annoncé des projets de centrales nucléaires.

C’est le cas du Mali et du Burkina Faso. D’autres pays dont le Niger (un pays qui dispose d’importantes ressources d’uranium) pourraient suivre la tendance. Il est évident que les pays africains ne peuvent plus continuer à se laisser berner dans cette histoire de climat.

Alors, si  des puissances remettent le nucléaire tant décrié à l’ordre du jour, c’est tout simplement parce que cela est une énergie à grande capacité. Personne ne doit donc plus jouer à l’écologiste convaincu pendant que ce sont des intérêts économiques notamment la géopolitique économique, qui sont en jeu.

LP

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