2009 à Copenhague, les pays développés décident d’octroyer 100 milliards de dollars par an à l’horizon 2020.
Alors qu’il ne s’agissait là que de justice pure et simple, les pays en développement dont ceux d’Afrique ont eu toutes les difficultés pour recevoir cet argent.
Les gros pollueurs, les responsables de la situation critique dans laquelle se trouve la planète, ont fait tourner en rond les pays en développement durant des années.
Maintenant que l’on juge la menace encore plus complexe et les coûts encore plus élevé, l’on est resté dans la duperie.
Les coûts de l’adaptation sont aujourd’hui estimés à plus de 1000 milliards de dollars.
Malheureusement, les pays développés se sont engagés à octroyer seulement 300 milliards de dollars par an d’ici 2035. Et il ne s’agit là que d’engagements.
Tout le monde sait que les relations internationales sont devenues de la tromperie, et que les dirigeants ne se sont jamais vraiment sentis concernés par leurs propres engagements.
L’histoire est là pour confirmer que c’est un nouveau marché de dupe qui vient de commencer.
« Les pays en développement ont vraiment besoin de plus d’aide financière. Ce n’est pas ce qu’ils voulaient », affirme Alden Meyer, associé principal chez E3G, un groupe de réflexion sur le changement climatique.
Alpha Kaloga, négociateur guinéen, estime que l’effort direct des pays développés sera inférieur à 300 milliards de dollars.
Selon son calcul, les banques multilatérales de développement seront en mesure de fournir 120 milliards de dollars en 2030 sous forme de prêts.
Voilà qui est clair. Non seulement, l’on demande au continent d’hypothéquer son développement pour protéger le climat mondial, mais aussi l’on continuera à l’endetter avec des prêts.
Or, l’Afrique est une victime qui attend que l’on répare les torts que l’on lui a fait. Face à ce piège sans fin, il revient aux pays africains de prendre leurs responsabilités.
Des solutions de financement endogènes doivent être envisagées, et il n’est plus question pour l’Afrique de s’engager sur une voie sans lendemain de réduction des émissions.
L’Afrique doit passer à une agriculture et un élevage industriels, exploiter ses ressources, en disposer pleinement au profit des peuples, transformer ses ressources, renforcer le commercer intra-africaine, lutter contre la corruption sous toutes ses formes.