La CoP 29 sur le climat démarre ce lundi 11 novembre 2024 à Bakou en Azerbaïdjan, et prendra fin le 22 novembre. Il est intéressant de noter que des appels à l’action fusent de partout.
En Afrique, un continent meurtri par la crise climatique (inondations monstres, sécheresses, etc…), l’on demande la justice; des organisations de défense des droits de l’Homme demandent aux gros pollueurs de prendre leurs responsabilités.
C’est à croire que ces messieurs à cols blancs ne savent pas ce qu’ils doivent faire. Et pourtant, cela fait des années qu’ils font des annonces pompeuses, des promesses, pour ensuite faire tourner tout le monde en rond.
Au même moment, l’on demande aux pays africains qui sont très vulnérables et qui veulent se développer et améliorer les conditions de vie des populations, de faire des efforts, de ne pas polluer.
Oui, l’on demande à l’Afrique de ne pas emprunter la même voie qu’eux, alors que tout le monde sait que c’est la voie du développement. Que met-on sur la table pour éviter que l’histoire se répète au détriment de tous ?
Rient du tout, sinon du dilatoire, un marché de dupe. En tout cas, l’Afrique ne rejette pas le multilatéralisme, mais ne se laissera plus duper par qui que ce soit.
Des dirigeants africains sont en train de comprendre qu’ils ont intérêt à prendre les décisions qui feront avancer leurs pays et avantageront leurs peuples.
Les peuples sont debout et n’accepteront pas que l’on aille les sacrifier sur l’autel d’une pseudo lutte contre le changement climatique. Les dirigeants savent désormais à quoi s’attendre, et seront prudents.
Aujourd’hui, les Africains ont besoin d’une énergie stable pour déployer leurs initiatives; les Africains ont besoin d’une agriculture résiliente pour parvenir à la souveraineté alimentaire etc…
Fini les slogans ! Ceux qui pensent pouvoir continuer à polluer, refuser de respecter leurs engagements, notamment financiers, tout en demandant à l’Afrique de mettre entre parenthèse son développement, se trompent.
Quoi qu’il en soit, le monde entier subit le colère de la nature. Si les récents évènements de Valence pouvaient sensibiliser…
Est-ce que les gens ont vu ce qui s’est passé ? Ont-ils vu comment les populations ont chassé le roi d’Espagne et le chef du gouvernement Pedro Sanchez ?
Les pays développés devraient y réfléchir suffisamment avant de se rendre à Bakou pour continuer leurs errements.
En Afrique, les gens savent ce qu’ils veulent, et commencent à prendre leurs responsabilités.