CoP 29 : Les dirigeants africains sont-ils assez audibles ?

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La 29ème Conférence des Parties (CoP 29) à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) est en cours à Bakou en Azerbaïdjan. Les dirigeants africains sont au rendez-vous. Que disent-ils ?

« Les financements mobilisés depuis 2015 n’ont pas été à la hauteur des attentes et ne correspondent en rien au niveau de notre engagement. Nous sommes particulièrement inquiets », relève Denis Sassou Nguesso, président de la République du Congo.

Pour sa part, Faure Gnassingbé du Togo pense que « l’adaptation climatique présente des défis uniques pour les économies en développement et des sociétés largement rurales. Et ces défis spécifiques appellent des réponses spécifiques ».

« Nous ne pouvons pas atteindre nos objectifs climatiques seuls. Nous appelons nos partenaires mondiaux à garantir un financement durable sans dette. Quel monde laisserions-nous derrière nous ? L’avenir de nos enfants dépend de la CoP 29. Agissons avec audace et montrons aux générations futures que nous nous sommes battus pour elles », affirme Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, président du Ghana.

« Le débat sur le financement du climat est devenu frustrant, et nous nous sommes concentrés sur les solutions locales. Nous sommes très préoccupés par l’insuffisance et les retards de versement des fonds », s’indigne pour sa part, Taye Atseke Selassie Amde, président de l’Éthiopie.

« Lors de la CoP 29, le monde attend des engagements concrets pour accélérer la transition écologique et fournir les moyens nécessaires à sa mise en œuvre », insiste Aziz Khannouch, Premier ministre du Maroc.

« La CoP doit également convenir d’un montant de 5 300 milliards de dollars pour la mise en œuvre des CDN d’ici à 2030 », renchérit  Musalia Mudavadi, premier secrétaire de cabinet et secrétaire de cabinet pour les affaires étrangères et la diaspora du Kenya.

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