Côte d’Ivoire : « Il ne faut pas oublier les victimes … ! »

Spread the love

Dans une déclaration lue par Fidèle Sarassoro, secrétaire exécutif du Conseil national de sécurité, un bilan positif a été dressé à propos du dispositif de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2023) organisé par la Côte d’Ivoire. Et l’on apprend aussi que le président de la République Alassane Ouattara a gracié 51 personnalités condamnées lors des crises qui ont secoué le pays.

Parmi eux, il y a des soutiens de l’ancien président Laurent Gbagbo, et de l’ancien Premier ministre et ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro. « Le président de la République, conformément à son engagement d’œuvrer résolument à la consolidation de la paix dans notre pays, a informé le Conseil national de sécurité de sa décision d’accorder la grâce présidentielle à des personnes civiles et militaires condamnées pour des infractions commises lors des crises post-électorales et pour atteinte à la sûreté de l’Etat. Parmis ces personnes figurent M. Dogbo Blé Bruno, M. Gnatoa Katet Paulin, M. Katé Kouamé Jean-Baptiste, et M. Kamagaté Souleymane », a déclaré Fidèle Sarassoro.

Il y a six autres personnalités qui devraient bénéficier d’une remise en liberté provisoire. Fidèle Sarassoro a enfin annoncé qu’un mémorial en hommage aux graves crises qu’a connues le pays sera bientôt érigé.

Malgré ces libérations, le Mouvement ivoirien des droits de l’Homme (MIDH) continue de demander des réparations. « On ne peut pas passer tout ce que ces victimes-là ont subi par pertes et profits. C’est vrai que ce sont des mesures qui vont dans le sens de la réconciliation, dans le sens de l’apaisement. Mais, il ne faut pas oublier les victimes », affirme Bamba Drissa, président du MIDH.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *