Laurent Gbagbo est un ancien président de la République ivoirienne. Lors de l’élection présidentielle de 2010, il est reconnu vainqueur et investi pour un nouveau mandat par la plus haute juridiction du pays.
Mais, sa réélection est rejetée par son principal challenger, Alassane Ouattara, actuelle président de la République ivoirienne. Ce dernier sera soutenu par la France et ses alliés.
Ayant refusé de quitter le pouvoir, le pays sombre dans la guerre; et la rébellion soutenu par le camp Ouattara depuis des années et qui pourrissait la vie des Ivoiriens commence à attaquer.
Avec le soutien des occidentaux, elle finira par atteindre la capitale, Abidjan. C’est d’ailleurs grâce aux bombardements de la France que les rebelles de Ouattara finiront par attraper Laurent Gbagbo comme un vulgaire bandit, et l’humilier.
Gbagbo sera envoyé à la Cour pénale internationale (CPI) où de graves accusations et témoignages l’accablaient. Mais, il sera finalement acquitté par les juges.
De retour au pays, il quitte son ancien parti politique, le Front populaire ivoirien (FPI) récupéré par son ancien collaborateur Pascal AFFI N’guessan. Il crée le Parti peuples africains de Côte d’Ivoire (PPA-CI).
Bien qu’il soit inéligible parce que son nom ne figure pas sur les listes électorales, Laurent Gbagbo se prépare pour l’élection présidentielle de 2025. Ce dirigeant panafricain et souverainiste compte bien revenir aux affaires pour aider son pays.
Lors d’une de ses récentes sorties, il déclare : « D’ici 10 ans tous les pays vont quitter un à un le franc CFA ». « Le Franc CFA n’est pas une bonne monnaie et tous les pays vont quitter cette monnaie car ce n’est pas bon pour nous », martèle Laurent Gbagbo.
« Le Mali, le Burkina Faso, le Niger sont déjà prêts pour leur monnaie et c’est pour bientôt », précise l’ancien président de la République de Côte d’Ivoire.