Guillaume Soro, ancien Premier ministre et ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire est revenu d’exil il y a quelques jours. Il n’a pas encore rejoint sa terre natale, mais, les pas qu’il pose ne laissent personne indifférent.
Après 5 années d’exil, l’opposant au régime du président ivoirien Alassane Ouattara a décidé de rejoindre le continent africain. Dès son arrivée, il est reçu par le président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) du Niger, le général de brigade Abdourahamane Tchiani.
Dans la foulée, Guillaume Soro est reçu par le capitaine Ibrahim Traoré, président de la transition au Burkina Faso. Selon certaines informations, il aurait reçu un nouveau passeport diplomatique de la République du Mali, et serait attendu à Moscou où il doit être reçu par le président russe Vladimir Poutine.
Il est évident que Guillaume Soro qui était déjà très proche de Flanklin Gnamsi, l’un des parrains de la révolution panafricaine en cours sur le continent est maintenant en bonne place dans le cercle des dirigeants qui tournent le dos à l’occident, et qui accueillent favorablement les États partisans d’un nouvel ordre mondial.
Que prépare le leader de Génération et peuple solidaire (GPS) pour la Côte d’Ivoire ? Le vent de l’Ouest pourrait-il menacer le régime de Ouattara ? En tout cas, le chef de l’État ivoirien sait qu’il ne faut pas du tout minimiser l’ancien chef rebelle avec qui il a lui-même collaboré pendant des années.