Comme nous l’annoncions précédemment, le premier sommet sur la cuisson propre a eu lieu mardi dernier à Paris en France. Le président du Togo, Faure Gnassingbé y était, et est intervenu au cours des travaux.
« Ma conviction est qu’à l’avenir, les avancées viendront avant tout de l’implication de la puissance publique. Bien entendu, le secteur privé jouera un rôle important dans le succès de la cuisson propre en Afrique. Le fait que l’Afrique puisse représenter environ deux tiers de la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le passage à la cuisson propre ouvre des perspectives pour des solutions basées sur les crédits carbone » a-t-il déclaré.
« Je suis convaincu que l’Afrique doit parler d’une seule voix sur la question de cuisson propre. La transition vers cette mode de cuisson est controversée, car elle implique souvent de subventionner les énergies fossiles comme le gaz liquéfié. Il est alors important pour l’Afrique de faire valoir que des exceptions doivent être envisagées. Nous devons être réaliste, c’est pourquoi je préférerais que nous parlions de cuisson plus propre que de cuisson propre » a-t-il précisé.
Il semble que les crédits carbone sont devenus la panacée pour tous les problèmes environnementaux et climatiques. Et pourtant, des solutions basées sur la nature existent. Il n’est pas du tout question de seulement subventionner les énergies fossiles.
Le solaire, et surtout la bionérgie sont des alternatives viables pour l’économie et l’environnement. Le biogaz est quasi inexistant au Togo et en Afrique. Cette technologie, si elle est vulgarisée, est de loin meilleure; même si le fossil ne risque pas de disparaitre de ci tôt.
La question du financement va certainement se poser, mais il faut déjà la volonté politique pour y parvenir.