Cuisson propre en Afrique : État des lieux

Spread the love

Un sommet s’est ouvert ce mardi 14 mai 2024 à Paris en France sur la cuisson propre en Afrique. Plusieurs dirigeants africains dont le Togolais Faure Gnassingbé y participent.

Il faut d’abord déplorer qu’une rencontre aussi importante pour le quotidien de la majorité des populations africaines se déroule hors du continent.

C’est un aspect que l’on néglige souvent quand l’on veut discuter des défis que doit relever le continent africain. Mais, il est temps que l’on arrête d’aller discuter des problèmes africains ailleurs.

Ne serait-ce que pour le symbolisme, cette attitude heurte l’amour propre et la souveraineté des peuples d’Afrique. Pour revenir à la problématique de la cuisson propre en Afrique, que peut-on en dire ?

La plupart des ménages les plus démunis à travers le monde en développement utilisent des feux de bois, du charbon et d’autres biomasses pour cuisiner au quotidien.

En Afrique rurale, ces ménages peuvent dépenser jusqu’à 35% de leurs revenus sur ces sources d’énergie inefficaces. Des combustibles de cuisson et cuisinières efficaces et abordables sont nécessaires pour réduire la pollution de l’air intérieure, réduire les dépenses en énergie des ménages et réduire le temps perdu à collecter du bois.

Les méthodes de cuisson propres, y compris le Gaz de pétrole liquéfié (GPL) et l’électricité, sont très chères. Le recours à la biomasse traditionnelle pour la cuisson et le chauffage va donc probablement continuer pendant les décennies à venir.

Une façon d’atténuer les effets négatifs de ces méthodes de cuisson est d’introduire l’utilisation de la bionérgie, notamment, le biogaz. Des solutions comme la distribution de foyers améliorés sont également implémentés

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *