l’association Africa 21, https://www.africa21.org/, initiatrice du Réseau des journalistes africains spécialisés sur le développement durable et le changement climatique organise du 15 au 19 août 2022 un atelier à l’endroit d’une cinquantaine de journalistes africains. la rencontre se tient en ligne et en présentiel, depuis l’Institut africain pour le développement économique et la planification de l’Onu à Dakar (Sénégal).
« Le Think tank Africa 21 invite les médias africains à se saisir de la question de l’eau alors que les effets du changement climatique se font chaque jour plus pressants et impactent particulièrement le continent africain », lit-on dans un communiqué de presse publié par l’association quelques heures avant le démarrage de l’atelier.
Qu’il s’agisse d’inondations sans précédent ou de sécheresses à répétition, nombreux sont les pays africains à être amenés à déclarer l’état de catastrophe naturelle, un constat d’impuissance face à des conséquences humaines dramatiques. La question de l’accès de tous à l’eau dans un contexte de changement climatique est une urgence. Selon Dr Boubacar Barry, membre du secrétariat du 9e Forum mondial de l’eau, « le changement climatique augmente le stress hydrique ».
Après le Forum mondial de l’eau tenu à Dakar au Sénégal cette année et avec la CoP 27 sur le climat qui aura lieu sur le continent africain en novembre prochain, cette préoccupation doit être au cœur du travail journalistique. Alors que les besoins sont de plus en plus importants et que la pression sur la ressource l’est tout autant, l’eau va devoir être gérée de manière plus adaptée dans les années à venir si on veut éviter de grandes catastrophes.
« L’Afrique est un continent très vulnérable pour plusieurs raisons », a rappelé Dr Aïda Diongue-Niang, auteure principale du Groupe d’expert intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec). Parmi les éléments discutés lors de cet atelier, figure l’extension aux pays africains de la Convention d’Helsinki (CEE-ONU), instrument essentiel de la coopération transfrontalière entre États sur un sujet aussi crucial, dans un contexte international où la question de l’eau n’a jamais été autant au centre des préoccupations.
De nombreuses organisations internationales (Commission économique pour l’Afrique des Nations Unies, GIEC, GEO, CNUCED, OIM, UNDRR, OIT, PNUD, ITC, ONU-Habitat, etc.), think tank (FES Media Africa, Geneva Water Hub) et structures africaines (GWP, Pôle Eau de Dakar, etc.) ont répondu à l’appel pour venir partager leurs expertises et échanger avec les journalistes.
Le Papyrus