Le professeur Komla Dodzi Kokoroko, ministre des Enseignements primaire, secondaire technique et de l’Artisanat, essaie de restaurer la discipline, l’ordre et l’excellence qui avaient presque disparu du système éducatif togolais. L’on assiste à des améliorations. Mais, comme le pensent plusieurs Togolais, ne faudrait-il pas revenir au bâton ?
Beaucoup de personnalités dont sans doute le professeur Kokoroko ont pris leurs études au sérieux, ont travaillé dur, en étant discipliné, et sont aujourd’hui devenus des fiertés pour leurs familles et la nation toute entière, parce qu’il y avait la crainte du bâton. Pour emprunter le dicton, on dira donc que « la crainte du bâton est le début de la sagesse », s’agissant des élèves. C’est en ayant peur de recevoir des coups de bâton dans les mains ou sur les fesses, que l’élève apprend ses cours, vient à l’heure à l’école et évite d’adopter des comportements anti-sociaux.
Par le passé, plusieurs enseignants à succès faisaient réciter les leçons aux élèves des classes de CE1, CE2, CM1, CM2. Et ceux qui ne révisaient pas leurs leçons avant de venir étaient punis au bâton. Mais, aujourd’hui, beaucoup d’élèves ne prennent plus au sérieux la lecture de leurs cours tout simplement parce qu’il n’y a plus de punitions corporelles. Certains ne respectent plus leurs enseignants. Malgré des sanctions prises par les autorités du secteur, le phénomène continue à prendre de l’ampleur. On observe des comportements de banditisme, de paresse, de retard auprès des élèves.
C’est d’ailleurs le constat que fait le pasteur Edoh Komi, président du Mouvement Martin Luther King (MMLK), la voix des sans voix. « il nous est donné de constater avec amertume et déception que les élèves dans les écoles publiques du Togo (collèges et lycées) sont désormais abonnés au retard », a-t-il récemment écrit dans un message d’alerte. Pour lui, la raison est unique et toute simple : l’abandon du bâton et de l’interdiction de punir les élèves récalcitrants et rebelles.
Alors, ne faut-il pas revenir au bâton ? Il n’est pas question dans cet article d’encourager les violences physiques que certains enseignants ont eu à exercer sur des élèves sous prétexte de les punir. Non ! Mais, nous sommes en Afrique, et ce continent a ses propres réalités. Nos ancêtres ont utilisé le bâton et cela a marché, cela a donné de bons résultats. Même la Bible encourage à user du bâton pour redresser l’enfant. On ne peut pas accepter que des organisations internationales ou des pays viennent nous imposer leurs conceptions de l’éducation.
Le professeur Dodzi Kokoroko et ses collaborateurs ont intérêts à se pencher sérieusement sur la question avant que la situation ne pourrisse dans les années à venir. Il faut revisiter les pratiques culturelles traditionnelles d’éducation de notre pays, notamment l’utilisation du bâton. Le bâton a fait du bien et fera encore du bien si l’on sait en faire un usage raisonnable.
Serge Lenoir
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École togolaise : Et si le professeur Kokoroko ramenait purement et simplement le bâton ?
Le professeur Komla Dodzi Kokoroko, ministre des Enseignements primaire, secondaire technique et de l’Artisanat, essaie de restaurer la discipline, l’ordre et l’excellence qui avaient presque disparu du système éducatif togolais. L’on assiste à des améliorations. Mais, comme le pensent plusieurs Togolais, ne faudrait-il pas revenir au bâton ?
Beaucoup de personnalités dont sans doute le professeur Kokoroko ont pris leurs études au sérieux, ont travaillé dur, en étant discipliné, et sont aujourd’hui devenus des fiertés pour leurs familles et la nation toute entière, parce qu’il y avait la crainte du bâton. Pour emprunter le dicton, on dira donc que « la crainte du bâton est le début de la sagesse », s’agissant des élèves. C’est en ayant peur de recevoir des coups de bâton dans les mains ou sur les fesses, que l’élève apprend ses cours, vient à l’heure à l’école et évite d’adopter des comportements anti-sociaux.
Par le passé, plusieurs enseignants à succès faisaient réciter les leçons aux élèves des classes de CE1, CE2, CM1, CM2. Et ceux qui ne révisaient pas leurs leçons avant de venir étaient punis au bâton. Mais, aujourd’hui, beaucoup d’élèves ne prennent plus au sérieux la lecture de leurs cours tout simplement parce qu’il n’y a plus de punitions corporelles. Certains ne respectent plus leurs enseignants. Malgré des sanctions prises par les autorités du secteur, le phénomène continue à prendre de l’ampleur. On observe des comportements de banditisme, de paresse, de retard auprès des élèves.
C’est d’ailleurs le constat que fait le pasteur Edoh Komi, président du Mouvement Martin Luther King (MMLK), la voix des sans voix. « il nous est donné de constater avec amertume et déception que les élèves dans les écoles publiques du Togo (collèges et lycées) sont désormais abonnés au retard », a-t-il récemment écrit dans un message d’alerte. Pour lui, la raison est unique et toute simple : l’abandon du bâton et de l’interdiction de punir les élèves récalcitrants et rebelles.
Alors, ne faut-il pas revenir au bâton ? Il n’est pas question dans cet article d’encourager les violences physiques que certains enseignants ont eu à exercer sur des élèves sous prétexte de les punir. Non ! Mais, nous sommes en Afrique, et ce continent a ses propres réalités. Nos ancêtres ont utilisé le bâton et cela a marché, cela a donné de bons résultats. Même la Bible encourage à user du bâton pour redresser l’enfant. On ne peut pas accepter que des organisations internationales ou des pays viennent nous imposer leurs conceptions de l’éducation.
Le professeur Dodzi Kokoroko et ses collaborateurs ont intérêts à se pencher sérieusement sur la question avant que la situation ne pourrisse dans les années à venir. Il faut revisiter les pratiques culturelles traditionnelles d’éducation de notre pays, notamment l’utilisation du bâton. Le bâton a fait du bien et fera encore du bien si l’on sait en faire un usage raisonnable.
Serge Lenoir