Au Togo des élections étaient attendus en 2023, mais il va falloir encore attendre. Des opposants au régime de Lomé poussent le gouvernement à aller immédiatement à ces élections au risque de tomber dans l’illégalité. Toutefois, l’on retient du dernier Conseil des ministres que la situation sécuritaire n’est pas idéale sur l’ensemble du territoire national.
« Au cours de cette année 2023, notre pays a connu une (01) attaque par embuscade, onze (11) accrochages avec les groupes armés terroristes, neuf (09) explosions d’engins explosifs improvisés, et vingt (20) découvertes et neutralisation d’engins explosifs improvisés. Durant la même période, nous déplorons trente et un mort (31), dont onze (11) civils, vingt-neuf (29) blessés et trois (03) disparus », précise le communiqué du Conseil des ministres.
Alors, des mesures sont prises pour y remédier. Le président Faure Gnassingbé a instruit le gouvernement de prendre sans tarder toutes les mesures pour permettre d’organiser les prochaines élections au plus tard à la fin du premier trimestre de l’année 2024, en tenant compte de la persistance des défis sécuritaires pour garantir à tous (candidats, électeurs et citoyens) la sécurité nécessaire sur toute l’étendue du territoire national.