Au Togo, les préparatifs des élections législatives et régionales se poursuivent avec beaucoup d’entrain. La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) est en train de réaliser les tâches urgentes pour respecter les délais.
Vendredi dernier, l’encre indélébile qui avait été réceptionné il y a quelque jour a été certifiée par un laboratoire de l’université de Lomé, comme étant de bonne qualité.
Pour favoriser le bon déroulement de ces scrutins couplés (une première dans le pays), le gouvernement, sur proposition du Cadre permanent de concertation (CPC), un cadre de discussion entre les acteurs politiques togolais, a envoyé un texte à l’Assemblée nationale dans le but de modifier le Code électoral. Plusieurs dispositions nouvelles ont été adoptées par les députés.
Entre-temps, le corps électoral a été convoqué, et les scrutins se tiendront le samedi 20 avril 2024. Les acteurs politiques continuent de faire un certain nombre de revendications. Vendredi dernier, le CPC s’est de nouveau réuni.
Il s’est penché sur la question de la caution, qui divise la classe politique nationale. Le président du CPC, le député Yawovi Adjourouvi, a affirmé que des propositions ont été envoyées au gouvernement dans ce sens.
Pourrait-on revoir la caution à la baisse ? Oui, l’exécutif a répondu favorablement aux demandes des partis politiques.
De nouveaux décrets pris par le président de la République Faure Gnassingbé ont permis de changer la date des élections.
Les partis politiques et les candidats indépendants n’ont maintenant plus d’autres choix que d’affuter leurs armes.