FESPACO : Clin d’œil aux combattants de la libération de l’Afrique

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Mercredi dernier, la Fédération panafricaine des cinéastes (FEPACI) a échangé à Ségou, avec le ministre burkinabè de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Gilbert Pingdwendé Ouédraogo, sur l’organisation d’un atelier sur la contribution des anciens combattants à la libération de l’Afrique.

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L’événement se tiendra les 27 et 28 février 2025 à Ouagadougou, en marge du FESPACO. Placé sous le thème « Cinéma, représentation et contribution des anciens combattants à la libération et à la construction de l’Afrique », cet atelier vise à honorer les anciens combattants des deux guerres mondiales, a expliqué Cheick Oumar Sissoko, secrétaire général de la FEPACI.

Selon M. Sissoko, cette initiative s’inscrit dans une démarche stratégique et politique visant à marquer le 80ème anniversaire des massacres de Thiaroye.

Il a souligné que l’objectif est de dénoncer cette tragédie tout en rendant hommage aux anciens combattants qui ont joué un rôle déterminant dans la libération du monde.

Placé sous la coordination de l’ancien ministre burkinabè de la Culture, Filipe Savadogo, l’atelier est organisé par la FEPACI, le FESPACO, l’association Dialogue sans frontières et l’université de Ouagadougou.

À l’issue des travaux, une « Déclaration dite de Ouagadougou » sera adoptée. Ce texte marquera une rupture symbolique et politique avec les systèmes coloniaux et néocoloniaux, selon Cheick Oumar Sissoko.

« Nous devons affirmer notre indépendance culturelle et politique tout en renforçant notre union. Cette déclaration sera une étape essentielle pour consolider notre identité et notre mémoire collective », a-t-il soutenu, indiquant que le cinéma est au service de la transformation sociale.

M. Sissoko a également insisté sur le rôle central du cinéma dans la sensibilisation des populations et la valorisation des réalités sociales africaines.

« L’image est le médium par excellence de la communication sociale. Elle permet d’exprimer notre conscience collective, indispensable pour que nos peuples prennent leur destin en main », a-t-il souligné.

Il a par ailleurs confié que les fédérations des cinéastes du Burkina Faso, du Niger et du Mali travaillent actuellement à l’élaboration d’un programme culturel commun, qui sera soumis aux autorités des trois pays.

Enfin, il a insisté sur la nécessité d’une mobilisation culturelle des États membres de l’AES pour relever les défis politiques, sociaux et sécuritaires de la sous-région.

LPM

Source : Agence d’information du Burkina (AIB)

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