À l’invitation des autorités togolaises, les femmes intervenant dans la chaîne de valeur café, des membres de l’Agence des cafés Robusta d’Afrique et de Madagascar (ACRAM) sont à Lomé du 09 au 11 novembre prochain.
Anselme Gouthon (debout à gauche)
Lors de cette rencontre il y aura une formation pour la mise en place d’un Réseau de femmes et de groupes d’affaires dans le café. L’activité est organisée dans le cadre de la mise en œuvre du Projet régional pour la relance de la chaine de valeur du café.
Les travaux d’ouverture ont été présidés par le ministre en charge du Commerce, de l’Industrie et de la Consommation locale, Kodzo Adedze, en présence du président de l’Acram, Enselme Gouthon, de la présidente du Comité genre de l’Acram, Ndam Njoya et bien d’autres personnes invitées pour la circonstance.
La filière café représente un secteur important dans l’économie mondiale et la place de l’Afrique dans la production est loin d’être négligeable. Et en dépit de tous les efforts des acteurs de ce secteur, les petits producteurs de la filière café peinent à sortir de la précarité. En effet, les femmes transformatrices de café sont à Lomé pour chercher les voies et moyens pour transformer sur place le café.
Au cours de ces 3 jours, trois thèmes notamment introduction des femmes dans les groupes d’entreprise du café, accès au financement et économie circulaire et verte, accès à la création d’alliances pour les femmes dans le café, feront l’objet de discussions. À terme, ces assises permettront d’aboutir aux résultats escomptés.
Exposition de produits issus de la filière
Selon Enselme Gouthon « L’ACRAM se félicite d’être un acteur clé pour cette transition en outillant les jeunes et les femmes pour des emplois professionnalisants et pour sa contribution aux Objectifs de développement durable (ODD) ».
« Je reste convaincu que vos échanges durant ces trois jours, permettront d’aboutir aux résultats escomptés ainsi qu’à l’adoption de pertinentes recommandations favorisant une amélioration continue de la participation des jeunes et des femmes dans le secteur du café », a pour sa part affirmé Kodzo Adedze. Par ailleurs, cette formation devra à terme, conduire à une diversification générale impliquant le genre dans bien d’autres activités génératrices de revenus.
Soulignons que juste après ce rendez-vous, suivra du 14 au 18 novembre 2022 à Lomé, l’Assemblée générale annuelle de l’Organisation interafricaine du café (OIAC) dont le thème central est : « autonomisation des jeunes et des femmes dans l’industrie africaine du café ».
KY