Les ministres de la Santé des pays africains les plus touchés par la Malaria, ou paludisme, étaient en conclave à Yaoundé au Cameroun il y a quelques jours. Dans une déclaration commune, ces pays veulent mettre fin aux décès dus au paludisme.
Alors que la maladie peine à être combattue malgré la batterie de mesures qui ont été mises en place et qui se sont avérées improductives, inefficaces et inadaptées pour le continent, il faut désormais faire front commun selon la ministre malienne de la Santé et du Développement sociale.
« On exhorte la société civile, le secteur privé et toute la communauté à s’investir pour une plus forte mobilisation de fonds pour vraiment faire face à cette maladie. Avec les mécanismes de protection sociale aussi comme le RAMED, les mutuelles de santé et l’Assurance maladie obligatoire au Mali, on veut que toutes les populations maliennes bénéficient de cette prise en charge contre le paludisme » affirme, le colonel Assa Badiallo.
Parmi les nouvelles recommandations, il faut désormais agir ensemble pour combattre la maladie, il faut communiquer, renforcer les volontés politiques et augmenter les ressources de lutte contre la maladie, améliorer les systèmes de santé nationaux de recherche et d’innovation.
Il faut retenir que la maladie fait 600.000 morts chaque année, dont 95% sur le continent, essentiellement les enfants et les femmes. Une campagne de vaccination a été lancée il y a quelques semaines. Peut-on espérer des résultats probants ?
Les pays les plus touchés sont le Burkina Faso, le Cameroun, le Ghana, le Mali, le Mozambique, le Niger, le Nigeria, l’Ouganda, la République démocratique du Congo, le Soudan et la Tanzanie.
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