Finance climatique africaine : Seulement 22% des institutions financières affichent une trajectoire net zéro claire

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Malgré les besoins annuels de 250 milliards de dollars pour l’Afrique en matière de financement climatique, les investissements dans la finance verte restent limités, avec seulement 10% des répondants engagés dans l’émission d’obligations vertes.

Le secteur devra par ailleurs résolument s’engager dans la transition énergétique et notamment donner la priorité aux instruments standards de finance verte.

Elle devra également explorer des chemins réalistes qui la mèneront vers l’objectif zéro carbone étant donné que seulement 22% des institutions financières affichent une trajectoire net zéro claire.

La perception de l’attractivité de l’industrie financière africaine a quant à elle été fortement impactée par les perturbations politiques de la région (48% seulement des répondants la jugent plus attractive, contre 61% lors du dernier baromètre) auxquelles s’ajoute l’accélération du départ des grands acteurs internationaux ces cinq dernières années, tels que Standard Chartered, BNP Paribas ou Société Générale.

Néanmoins, leur retrait a profité à certaines banques locales qui ont non seulement renforcé leur taille et leur présence géographique mais surtout innové dans leurs modèles d’affaires afin de devenir de véritables champions continentaux compétitifs à l’échelle internationale.

Ces informations sont issues du Baromètre de l’industrie financière africaine, publiée en février 2024 par L’Africa Financial Industry Summit-AFIS et Deloitte.

Leurs analyses sont fondées sur une enquête approfondie, menée au deuxième semestre 2023, à travers une trentaine de questions adressées aux dirigeants d’institutions financières.

Le baromètre propose une analyse de l’évolution du secteur et dessine la construction d’une industrie financière africaine de classe mondiale.

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