Franc CFA : La France dit que la décision revient aux pays africains, pourtant … !

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Les critiques envers le Franc CFA, dont les billets sont toujours imprimés à Chamalières, en France, ne sont pas récentes. Sa parité, arrimée à un Euro fort qui pénalise les exportations, est fréquemment visée par ses détracteurs.

Le nouveau ministre des Affaires étrangères français était en visite sur le continent africain il y a quelques jours. il s’est prononcé sur ce sujet brûlant de l’heure.

“Si les pays africains se mettent d’accord pour changer le nom, organiser différemment leur organisation monétaire, c’est de la souveraineté des États. Nous voulons bien accompagner ce mouvement. S’il s’agit uniquement du symbole du nom, il peut être changé. S’il s’agit d’une organisation différente de l’organisation monétaire, elle peut également être changée”, a affirmé Stéphane Séjourné.

“Ce n’est pas à la France d’avoir un avis là-dessus. Nous avons fait notre part du chemin en sortant de la gouvernance du CFA. Maintenant, aux États africains de décider”, a-t-il déclaré.

Stéphane Séjourné doit comprendre que les peuples d’Afrique veulent couper le cordon. Il ne s’agit pas de réorganisation, d’accompagnement, de changement de nom etc… Les Africains veulent mettre fin au système monétaire qui les régit depuis les indépendances.

Les dirigeants qui ont essayé de s’en débarrasser très tôt dans les jeunes États africains ont été déstabilisés voire assassinés. Aujourd’hui, la France se rend compte qu’elle est de plus en plus impuissante face aux velléités souverainistes des pays africains. Et elle essaient de maintenir le cordon d’une manière et d’une autre.

Si le projet de l’Eco devient incertain en Afrique de l’Ouest, c’est parce que le président français Emmanuel Macron s’en est mêlé en instrumentalisant son allié Alassane Ouattara de Côte d’Ivoire.

Les Africains finiront par se débarrasser de ce instrument de domination, tout en mettant en place un système qui échappe à toute exploitation. Si les dirigeants actuels ne le font pas par peur des représailles, d’autres le feront.

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