Le principal challenger d’Ali Bongo Ondimba lors des élections générales de 2023, Albert Ondo Ossa a récemment reçu le général Brice Oligui N’guema, le président de la transition gabonaise chez lui à la maison. Suite à ces événements, il exprime ses vœux pour la suite du processus démocratique au Gabon.
L’opposant qui affirme avoir remporté la présidentielle face à Ali Bongo Ondimba semble être en phase avec les nouvelles autorités militaires. Accepte-t-il donc le coup d’État et la transition militaire ? “Accepter la transition n’est pas le terme qu’il faut. On ne peut pas ignorer qu’il y a eu un coup d’État. A la faveur de ce coup d’État, Ali Bongo qui représentait la branche la plus abjecte du système Bongo PDG, est mis à l’écart. J’applaudis et je dis bravo aux militaires. Mais, maintenant, il reste tout le système Bongo PDG et je travaille à cela aussi bien dans la transition qu’après la transition. Il faut que le Gabon, notre pays, se débarrasse du système Bongo PDG qui l’a plongé pendant près de 60 ans”, répond-t-il.
Pour lui, “il faut désactiver complètement le système Bongo PDG”. “Alternance 2023 ne doit pas se mettre en marge de ce mouvement”, affirme-t-il. Albert Ondo Ossa explique d’ailleurs que des discutions sont en cours avec le président de la transition afin que des membres de cette plateforme puissent jouer un rôle important dans la transition. Sans doute que des membres d’Alternance 2023 occuperont des postes ministériels ou d’autres postes importants. Ensuite, le candidat d’Alternance 2023 nourrit certainement des ambitions pour les élections qui sanctionneront la fin de cette transition.
LP